Pressé par le marché d’abandonner sa ” vieille techno propriétaire ” pour Java, BroadVision a choisi d’ouvrir son outil de commerce électronique. La nouvelle version 6. 0 de One-to-One Enterprise s’appuiera sur des serveurs d’applications compatibles avec les spécifications de J2EE (Java 2 Enterprise Edition). Des accords commerciaux et marketing ont été conclus dans ce sens avec BEA, IBM, Iona, et iPlanet (anciennement l’alliance Sun-Netscape).C’est une véritable révolution pour le numéro un des éditeurs de commerce électronique, qui mettait jusqu’alors systématiquement en avant les avantages d’une solution intégrée. Mais les dirigeants de BroadVision dressent aujourd’hui un constat impitoyable : il faut laisser le métier du middleware aux spécialistes pour se concentrer sur les couches logicielles hautes, notamment métier. Et, à écouter les discours actuels, c’est en quelque sorte contraint et forcé que BroadVision avait dû développer son propre middleware. “En 1993, lors de la création de la société, il n’existait pas de serveur d’applications”, indique Louis-Marie Guillaume, le directeur général de l’éditeur pour la France.La compatibilité avec les serveurs d’applications compatibles Java 2 apporte à One-to-One Enterprise une plate-forme pour exécuter les composants EJB (Enterprise JavaBeans). L’éditeur a, dans le même temps, traduit l’ensemble de ses interfaces de programmation (API) dans le format de J2EE. Au final, l’outil de BroadVision se fondra plus facilement dans l’informatique des entreprises et sera aussi plus facile à enrichir et à faire évoluer. L’éditeur et ses clients pourront compter sur l’importante communauté de développeurs Java. Cette version 6.0, qui n’a pas évolué fonctionnellement, sera disponible en France dans une version bêta à partir du 15 janvier. BroadVision s’engage à prendre à sa charge la migration pour tous ses clients, soit une quarantaine en France.
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