La filiale de l’opérateur historique British Telecommunication propose ses téléphones au tarif de 199 livres sterling (environ 2 000 francs). Moyennant un abonnement mensuel de 7,99 livres, les clients de l’opérateur pourront donc bénéficier d’un accès illimité à un débit trois fois supérieur à celui des appareils GSM (Global System for Mobile Communications).
Une deuxième formule propose aux utilisateurs occasionnels un accès au Web facturé deux pences par page téléchargée, en plus d’un abonnement de 3,99 livres par mois.
Une expérimentation grandeur nature
Ce test grandeur nature est attendu avec anxiété par les opérateurs, qui ont massivement investi dans les licences de troisième génération. L’intérêt que le public manifestera pour cette technologie intermédiaire devrait, en effet, révéler le potentiel de l’UMTS (Universal Mobile Telecommunications System), dont le lancement commercial est attendu en 2002 ou 2003.La première expérience d’accès à Internet, au moyen de la technologie WAP (Wireless Access Protocol) et les appareils GSM, n’a pas convaincu les consommateurs, excédés par les lenteurs du réseau et les nombreux problèmes de consultation. BT Cellnet, qui a testé la technologie GPRS en juin dernier auprès d’un public professionnel, assure que le modèle Motorola T-260, mis en vente vendredi 18 mai, autorise des taux de transfert de 3,75 Ko/s. Le fait que British Telecom ne propose qu’un modèle laisse à penser que la production des appareils GPRS n’est toujours pas à la hauteur de la demande des opérateurs.Outre Motorola, qui produit lappareil mis en vente par BT Cellnet, Nokia, Ericsson et Siemens fabriquent également des téléphones mobiles compatibles avec le GPRS.
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