Pour prendre l’avion, une imprimante suffit dorénavant. Celle utilisée par les passagers de British Airways s’envolant de Paris, Nice et Bordeaux avec un billet virtuel et une carte d’embarquement imprimée à la maison. Une première
étape pour la compagnie aérienne, qui ne cache plus son allergie au papier.Internet est devenu la plate-forme de choix pour British Airways, qui tente de faire de son site de vente le lieu privilégié de toutes les réservations. Ainsi, une fois son billet acheté sur BA.com, il est possible de choisir exactement
son siège dans l’avion, de définir son régime alimentaire, voire, pour les passagers à destination des États-Unis, de pré-remplir les fiches destinées aux douanes américaines. Tous ces services sont disponibles uniquement sur le site de la compagnie
aérienne.Pour faire revenir à elle les passagers tentés d’acheter leurs billets sur les Lastminute et autres Expedia, la compagnie a décidé de réserver ces facilités à BA.com.
Un code-barres en 2D valide pour embarquer
Mais la grande innovation de British Airways porte sur la carte d’embarquement. Déjà, il était possible depuis octobre 2003 de l’éditer sur des bornes ad hoc disposées dans les aéroports, en utilisant sa carte de
fidélité ou sa carte bancaire. Mais cette fois, la compagnie aérienne va plus loin en proposant l’impression à domicile. Il est alors possible d’obtenir chez soi une carte d’embarquement parfaitement valide. Le document obtenu est doté d’un
code-barres en 2D sur lequel il suffira de passer un lecteur pour juger de sa validité.Ce système vient tout juste d’être mis en place à Bordeaux. Dans chaque ville, British Airways doit en effet former les forces de l’ordre ?” chargées du contrôle des voyageurs dans les aéroports ?” au maniement de sa
technologie, un processus qui peut durer. Mais la compagnie compte bien proposer rapidement la carte d’embarquement imprimable à ses passagers de Lyon, Marseille et Toulouse.Et, en parallèle, généraliser le billet virtuel. ‘ L’IATA [association regroupant la plupart des compagnies aériennes, NDLR] a fixé comme objectif que toutes les compagnies soient à 100 %
de billets virtuels en 2007, explique Carsten Willert, responsable de la distribution pour l’Europe, l’Amérique latine et les Caraïbes chez British Airways. De fait, nous ne sommes gagnants qu’avec 100 % de billets
virtuels, sinon il faut maintenir les processus papier et e-ticket. Dorénavant, British Airways est une compagnie sans billet papier. Il ne sera proposé qu’à ceux qui le demandent explicitement. ‘Cette marche vers le Web touche aussi les infrastructures physiques de la société. Sur l’aéroport londonien d’Heathrow, British Airways est en train de se faire construire un gigantesque terminal qui devrait être ouvert dans trois à
quatre ans. D’ores et déjà, la compagnie aérienne réfléchit à l’aménagement de son espace, pour l’adapter à linévitable ascension des réservations en ligne et autres billets virtuels.
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