Réduire les coûts liés au stock de pièces de rechange pour maintenir et réviser ses avions est l’un des objectifs de British Airways Engineering, la division de British Airways en charge du service, de la maintenance et de la révision des appareils. Pour atteindre cet objectif d’abaissement de coûts, British Airways compte sur XelusPlan. Un logiciel conçu pour optimiser et planifier les stocks, qu’elle a commencé à mettre en place en fin août 2000, et qu’utiliseront cent vingt planificateurs. L’éditeur du produit, la société Xelus, s’implique dans les résultats attendus de ce logiciel. En effet, le coût de la licence, s’il démarre à 300 000 euros, est proportionnel au retour sur investissement réalisé par le client sur une période d’un an.Comme les autres compagnies aériennes, British Airways Engineering puise en permanence dans ses stocks de pièces détachées. Celles-ci doivent être immédiatement disponibles. Sinon, l’avion reste au sol, et son immobilisation coûte très cher à la compagnie aérienne. Lors de la révision ou de la maintenance des avions, il est fréquent de remplacer des pièces usitées pour des raisons de sécurité des vols. De même, il arrive qu’un besoin de changer une pièce défaillante -ou supposée telle- se déclare lorsqu’un avion de la compagnie est en transit. Par ailleurs, la pièce de rechange peut manquer dans le stock de l’aéroport d’Heathrow, où s’effectue la maintenance. Il sera alors nécessaire de savoir, sur l’heure, à quel aéroport s’adresser pour la trouver et l’acheminer en urgence.
Un stock de 600000 pièces
ne autre caractéristique des services de maintenance et de révision de la compagnie britannique est l’importance du stock de pièces concernées. Il existe six cent mille pièces de rechange à la division British Airways Engineering. Pour assurer un très bon taux de service client, le logiciel doit gérer la rotation de ces pièces de rechange. Certaines ont un taux de rotation très rapide ; d’autres sont écoulées rarement -une ou deux fois par an.L’apport essentiel du produit de Xelus sur ce point repose sur sa capacité à déterminer la quantité de stock de pièces à conserver dans chaque catégorie. Cette optimisation de la valeur du stock immobilisé minimise son coût. Mais tout cela ne donnera son plein effet que dans six mois à un an, quand le déploiement sera terminé. Ce sera un grand pas en avant, comme l’explique Helen Lynam, architecte système à la division British Airways Engineering : “Nous étions équipés depuis quinze ans d’un système de gestion de stocks. Mais cet outil était plus adapté à un service de production qu’aux besoins d’un service de maintenance et de révision d’avions. ”
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