Allier autonomie et synergie. Telle est la recette de Brime Technologies pour développer ses activités liées à la recherche et au développement ?” sa spécialité d’origine ?” et l’informatique de gestion. “Le groupe est constitué d’une holding qui chapeaute des filiales autonomes.” Richard Salabi, son PDG depuis janvier, est particulièrement bien placé pour apprécier ce modèle. Fondateur de Partners Informatique, il voit toujours son bébé ?”uvrer dans l’informatique de gestion au sein du groupe, qui donne ainsi toute autonomie aux managers pour développer leurs activités. Les récentes opérations de croissance externe ont laissé les nouvelles filiales en l’état. Pour assurer la cohésion d’un groupe aux activités aussi diverses, les patrons des filiales sont actionnaires de la holding, “afin qu’ils privilégient les intérêts du groupe”.
Une prise de risque quasi nulle et une rentabilité plus élevée
Chaque filiale compte un maximum de quelques centaines de personnes et ?” le plus souvent ?” de petites équipes de quelques dizaines d’ingénieurs, ainsi plus proches de leurs dirigeants. Chacun y trouve son compte, car “l’adossement au groupe permet de remporter de grands projets, auxquels aucune filiale n’aurait pu prétendre lorsqu’elle était indépendante”. Second volet de ce modèle : la synergie entre les métiers de la SSII lui permet d’améliorer son ancrage dans les entreprises. “Les clients ont restreint le nombre de leurs fournisseurs. Cette synergie est donc fondamentale.” Plus exigeants qu’autrefois, ces clients préfèrent, semble-t-il, conserver la maîtrise d’?”uvre de leurs projets. C’est en se basant sur ce constat que Richard Salabi explique le fonctionnement de la SSII : 95 % de ses ingénieurs travaillent en régie, pour des missions d’au moins un an ?” dix-huit mois en moyenne.Ce type de prestation traditionnelle fournit toujours les mêmes avantages. A savoir une prise de risque quasi nulle pour le prestataire, qui enregistre, en outre, une rentabilité beaucoup plus élevée. A condition de mettre à disposition les profils adéquats. “Actuellement, les clients demandent davantage de confirmés.” Echaudés par les abus de ces dernières années, les services informatiques des entreprises privilégient, désormais, les ingénieurs attestant de deux ou trois ans d’expérience au minimum.Les métiers de l’informatique de gestion et des réseaux sont largement représentés dans les filiales. Ingénieurs d’études et développement, consultants PGI, maîtrise d’ouvrage ou e-business, architectes et ingénieurs systèmes… Le groupe compte recruter environ quatre cents personnes en informatique. Ces chiffres devraient se maintenir, car “la reprise est déjà très forte en Amérique du Nord”. Prémices d’un redémarrage européen.
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