A l’agence Tradweb de traduction en ligne, Brigitte Gebhard a accompagné la mutation en profondeur de son métier. Pour cette traductrice et chef de projet de vingt-six ans, “plus de télécopies ou d’échanges de disquettes. Devis ou dépôts de travaux se font quasi exclusivement par e-mail. En automatisant la gestion, internet réduit les délais”.Un revers : le client oublie parfois qu’il y a quelqu’un derrière chaque texte. L’assimilation à la traduction automatique prête à confusion.
” C’est au chef de projet de rappeler que, pour obtenir un document de qualité, un délai raisonnable doit être respecté. En moyenne, un professionnel traduit bien deux mille mots par jour, soit une dizaine de pages.”
Elle juge les traductions automatiques ” inexploitables “
Pour respecter le style de chaque société, elle utilise le web dans ses recherches (site institutionnel, etc.) et s’est abonnée à plusieurs lettres d’information pour assurer une veille technologique dans son domaine : l’informatique.Traduire exige rigueur et curiosité, une vaste culture générale et une bonne connaissance des standards bureautiques et de la PAO. “Nous travaillons par “écrasement”. C’est-à-dire que nous remplaçons l’original par sa traduction en conservant le format du document et sa mise en page.”Enfin, elle s’appuie ponctuellement sur les outils d’aide à la traduction de Trados (MultiTerm, Translator WorkBench). Destinés aux documents répétitifs (type manuels d’utilisation), ces glossaires terminologiques établissent des concordances entre termes ou phrases entières. A ne pas confondre avec les traductions automatiques, quelle juge ” inexploitables “.
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