En janvier dernier, Computer Associates s’est engagé dans le renouvellement complet de sa gamme d’applications de sauvegarde-restauration avec la mise à disposition de la version Windows de BrightStor ARCserve Backup (BAB). Notre
laboratoire a pu évaluer la version 11 qui n’avait pas pu figurer dans le banc d’essai comparatif publié l’hiver dernier. Au programme des nouveautés : l’ergonomie du logiciel, déjà appréciée dans la version 10, profite d’une interface
améliorée. Un didacticiel et une procédure de déclaration des lecteurs simplifiée font aussi leur apparition.
Installation/Utilisation : encore plus simple
Pour les tests, le logiciel a été installé sur un serveur Dell PowerEdge 2600 mono-Xeon 2 GHz avec 512 Mo de RAM et Windows 2000 Advanced Server SP4. Ce serveur est relié par une carte SCSI Ultra 320 Adaptec 39320 à un
lecteur de bandes SDLT 320 de Quantum. Les données à sauvegarder sont stockées sur le serveur, sur une grappe de six disques SCSI configurés en Raid 5. L’installation, guidée par un assistant en français, démarre sur un simple clic et se révèle
aisée. Le lecteur de bandes connecté au serveur est immédiatement reconnu. Selon l’éditeur, BAB reconnaît automatiquement tout type de lecteur, ce qui est difficilement contrôlable. Toutefois, BAB v11 a bien détecté automatiquement les autres
lecteurs que nous lui avons présentés : Quantum SDLT 600, HP LTO Ultrium 230 et LTO 2 Ultrium 460. L’interface graphique du logiciel est une réussite, lisible et intuitive. L’aide et la généreuse documentation électronique en français ne
gâchent rien. Une barre de navigation verticale permet de lancer les modules. Attention cependant à la consommation des ressources : chaque module lance une fenêtre applicative à part entière.Pour une première opération de sauvegarde, le didacticiel intégré à cette version expose clairement la marche à suivre, que ce soit pour sauvegarder ou pour restaurer. BAB intègre divers modèles de restauration : par
arborescence, session, interrogation, image ou média. La création de scénarii est assistée (une dizaine de modèles, un calendrier lisible), et les fonctions de supervision sont complètes et claires. La seule critique concerne le rafraîchissement des
vues des médias de sauvegarde, qui laisse à désirer : un lecteur risque de ne pas se trouver dans l’état affiché à l’écran.
Performances : très efficace avec les petits fichiers
Pour les tests, nous sauvegardons, d’une part, une série de gros fichiers (plus de 1 Go) compressibles et, d’autre part, des séries de petits fichiers (quelques megaoctets chacun), peu compressibles et répartis sur une
arborescence complexe. On effectue ensuite des restaurations de ces mêmes jeux de fichiers. À chaque fois le débit moyen en Mo/s est mesuré sur deux épreuves. Les performances de BAB v11 sont systématiquement supérieures à celles de Time Navigator
version 3.7 d’Atempo, quoique l’écart ne soit pas toujours très important, surtout en restauration où les deux logiciels font quasiment jeu égal. BAB est particulièrement efficace en sauvegarde de petits fichiers, épreuve traditionnellement la plus
pénible pour les outils de sauvegarde, et en restauration de gros fichiers (lire infographie).
Notre avis : une interface très réussie
L’interface d’administration de BAB v11 séduit tant pour sa facilité d’utilisation que pour la richesse des fonctions proposées. Depuis sa dernière version, le logiciel a gagné, avec son assistant d’installation et d’administration,
l’interface de démarrage rapide, qui donne accès aux différentes fonctions, et le didacticiel. Les performances sont aussi très correctes. Il offre d’autre part des fonctions avancées qui n’ont pas été testées ici comme la reprise sur sinistre,
l’intégration avec Windows Storage Server 2003 et de nombreuses applications, ou avec les outils CA de sauvegarde des postes de travail et des portables.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
