Sous prétexte de protection intellectuelle, les Américains ont étendu le dépôt de brevet aux logiciels. Dans ce cadre, le brevet protège, outre la forme (le code source), l’idée qui sous-tend le produit. En Europe, pour l’instant, les logiciels sont soumis au droit d’auteur, qui ne protège que la forme. Que cela change, comme certains le souhaitent aujourd’hui, et nous n’en avons pas fini avec les procès. Et la multiplication des dépôts compliquera la tâche des entreprises véritablement novatrices.Depuis que la librairie en ligne Amazon a déposé un brevet sur sa prétendue technologie 1-Click, plus un site ne peut permettre à un internaute d’acheter un produit en un seul clic (à moins de s’offrir une licence comme l’a fait Apple). Or, il n’y a pas de réelle innovation technologique dans 1-Click, et c’est là que le bât blesse. Il utilise en fait des techniques existantes (cookies, base de données, etc. ) pour mettre en ?”uvre une idée simple et pratique : mémoriser les coordonnées des internautes pour leur éviter de les saisir à chaque visite. Ce n’est pas plus génial que le prélèvement automatique sur un compte bancaire après envoi d’un RIB !
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