Atomic Games n’est pas un nouveau venu dans le monde merveilleux des FPS très militaires. Responsable de la série Close Combat, le voilà qui arrive sur Xbox 360 avec Breach, un jeu de tir à la première personne organisé autour de trois axes : le multijoueur, la destruction partielle, mais avancée de l’environnement et la mise à couvert.
Un FPS qui met le couvert
Si graphiquement on est loin d’être transporté de joie, le système de mise à couvert est plutôt original pour un FPS, et fait passer en vue à la troisième personne, comme dans un Gears of War, par exemple. L’idée est plutôt bonne et dynamise les combats, on se cache, on tire, sans se montrer ou en se mettant rapidement à couvert.
Pour autant, rester planqué n’est pas la bonne solution, car une grosse partie de l’environnement est destructible à coup de pains de plastic, de grenades ou encore de lance-roquettes.
Battre en brèche
Etre immobile peut donc être fatal, trop compter sur la protection d’un mur également. Si deux soldats d’une même équipe gardent les deux portes d’un bâtiment, il est tout à fait possible d’ouvrir une brèche dans un mur pour y pénétrer en force. D’un étage à un autre, il est même possible de tirer à travers certaines parties du plancher. L’ennemi peut vraiment venir de partout…
Cette destruction a évidemment été mise à contribution dans la conception des maps de jeu. Ainsi, un pont suspendu pourra être détruit alors que des ennemis le traversent, une casemate imprenable sur pilotis pourra s’effondrer si on plastique son soutènement, etc.
Seul bémol assez étonnant, certains blocs de béton sont incassables, même chose pour des camions qu’on aurait pourtant aimé voir exploser en soufflant tous les ennemis alentour.
Manque de tonicité
Si les deux cartes sur lesquelles nous avons joué proposent leur lot de passages vicieux où on est obligé de s’exposer à plusieurs axes de tir, elles avaient également pour caractéristiques communes d’être très vastes et vides. Vastes car conçues pour contenir jusqu’à 16 joueurs. Nous n’étions que quatre, autant dire que l’ennui poignait parfois. Vides, au sens où elles offraient de grands espaces dégagés surplombés par des bâtiments qui auraient fait la joie d’un sniper, si la classe n’avait pas été bloquée lors de notre séance d’essai. Car évidemment, Breach propose des classes. Cinq pour être précis. Elles sont classiques : fusilier, mitrailleur, tieur d’élite, logistique et recon. Chacun ayant son arme et ses capacités spécifiques, capacité de repérer l’ennemi aux sons émis, capacités de courir plus longtemps, etc. A ce sujet d’ailleurs la course est un peu molle et lente. Même chose pour les armes qui manquent un peu de pêche.
Modes à la mode
Pour ce qui est des modes de jeu, Breach reste assez classique. Le match à mort par équipes est évidemment présent, le mode Infiltration implique d’occuper des zones pour gagner des points, le mode Retrieval consiste à porter une bombe d’un point A à un B, sous le feu nourri de l’ennemi, enfin le mode Convoi dit bien son nom.
Vous escortez des camions sur un trajet prédéfini, parsemé d’embûches, de barricades et d’ennemis mal intentionnés. Si malgré quelques bémols, le plaisir était évidemment là, tous ces modes doivent prendre une autre dimension quand on y joue en atteignant le nombre maximum de joueurs simultanés, ce qui n’était pas notre cas. Après deux grosses heures de jeu, Breach semble prometteur. Il faudra toutefois encore quelques ajustements pour en faire un pur bonheur ludique à petit prix.
Xbox 360 et PC ?
Attendu pour fin janvier, début février, Breach sortira d’abord sur Xbox 360 moyennant 1 200 MS points. Un port vers PC est envisagé en fonction du succès de cette première sortie. Mais sur PC, l’histoire sera toute différente. Car si, sur Xbox 360, les « petits » FPS ne sont pas monnaie courante, sur nos vieilles tours, les nombreux free to play de qualité fixent la barre très haut.
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