Trois semaines après avoir dû rappeler ses bracelets connectés Force en février 2014 à cause de nombreux cas d’allergies déclarés, Fitbit doit désormais faire face à une action de groupe en justice (class action) en Californie, révèle le Wall Street Journal. Pour Jim Spivey, le plaignant, la start-up californienne n’a pas assez fait pour alerter les consommateurs des risques liés à son bracelet connecté. Rappel des faits.
Dans les semaines qui suivirent, de premiers consommateurs commencèrent à se plaindre d’irritations au poignet allant de simples taches rouges à des lésions cutanées. En janvier, l’entreprise confirme une réaction allergique possible à certains éléments composant le bracelet. Le mois suivant, devant l’accroissement des cas constatés (9900), Fitbit décide de rappeler son dispositif connecté.
Jim Spivey a lui acheté son bracelet Force en janvier mais n’a eu connaissance des soucis liés à cet appareil qu’en se rendant sur le site de Fitbit à la recherche d’informations techniques. Il reproche à l’entreprise d’avoir négligé la santé des consommateurs et de ne pas avoir dévoilé l’origine des troubles qu’ils ont subis. Lui-même n’a pas été atteint.
L’entreprise estime avoir fait ce qui était nécessaire
L’homme, par la voix de ses avocats, réclame pour chaque propriétaire d’un bracelet Force un remboursement de 130 dollars ainsi que les taxes et frais d’expédition. Le bracelet Force est arrivé sur le marché en octobre 2013.
Fitbit, bien évidemment, réfute les accusations en indiquant qu’il a cessé la vente de son produit dès qu’il a constaté les troubles et en a volontairement organisé le rappel. L’entreprise signale par ailleurs qu’elle offre déjà le remboursement de son bracelet et propose même un kit d’envoi gratuit.
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[MWC 2014] bracelets et porte-clefs : la folie des objets connectés, paru le 3/3/2014
Source : Wall Street Journal
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