Finalement, Bouygues sera bien le partenaire de NTT Docomo en France. Le troisième opérateur mobile français annonce qu’il proposera la technologie i-mode à ses abonnés dans les douze prochains mois. Ainsi, pour un montant non dévoilé, Bouygues Télécom vient de s’acquitter des droits d’utilisation de la technologie et de la marque i-mode, accompagnés d’un accord d’exclusivité pour la période de lancement de ses services.Cependant, l’opérateur se refuse encore à ouvrir son capital au japonais, comme ce fut pourtant le cas en Hollande où NTT a pris 15 % du capital de KPN Mobile en 2000.Ce partenariat technologique donne à Bouygues Télécom les possibilités de tirer profit de l’expérience japonaise de l’i-mode, qui depuis son lancement en 1999, a séduit plus de 32 millions d’utilisateurs. Notamment du fait de l’interface d’accès à Internet par mobile, de l’arborescence, et de la typologie de services.
L’i-mode, rampe de lancement de l’UMTS
En ce qui concerne les répartitions des revenus entre éditeurs et opérateurs, Bouygues préfère ne pas aborder la question. ” Il est encore trop tôt “, explique un porte-parole. Pourtant, de cette réponse devrait en partie découler la réussite de l’i-mode en France. On se souvient que l’engouement pour l’i-mode au Japon s’était accompagné d’une redistribution des revenus, largement favorable aux éditeurs. Ce modèle de répartition permet en effet à ces derniers, non seulement de proposer une multitude de services, mais surtout de mettre l’accent sur la promotion de leurs services.Ainsi, grâce à l’i-mode, Bouygues va pouvoir préparer sereinement le lancement de l’UMTS. Car même si son statut de tout jeune candidat fait que son dossier n’a pas encore été accepté, il semble difficile d’imaginer qu’on puisse lui refuser une licence. Bouygues Télécom est en effet le troisième candidat, et probablement le dernier, à lune des quatre licences UMTS attribuables.
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