Bouygues Telecom prend à son tour la vague des opérateurs mobiles virtuels. Après
Debitel, hébergé chez SFR, et
Breizh Mobile (The Phone House), chez Orange, c’est une autre marque de téléphonie mobile qui intègre le paysage français des mobiles par son entremise : Universal Mobile.Universal Mobile recommence en fait une nouvelle vie en France. SFR et Universal Music avait déjà
lancé la marque en septembre 2001. A l’époque, Universal Music Mobile (son nom de l’époque) était considéré comme le premier opérateur virtuel du marché français. Loin s’en faut,
puisqu’il ne s’agissait en fait que d’une marque, gérée à 100 % par SFR. Ce dernier avait ensuite mis fin à l’aventure, en réintégrant chez lui les clients d’Universal.Universal Mobile ne sera pas plus opérateur télécoms aujourd’hui qu’hier. Bouygues Telecom ne fait que reprendre le rôle de SFR, suite à un accord signé avec Universal en mai dernier. La cible est toujours la même : les jeunes. Et,
par conséquent, la recette n’a pas changé non plus. Les forfaits, bloqués pour éviter aux parents un dérapage de la facture, sont quasi identiques : 16,90 euros pour 45 minutes de communication, 24,90 euros pour 1h30 et
34,90 euros pour 2h30. Le SMS sera facturé, lui, 9 centimes, quel que soit le forfait.
Téléphonie mobile et télé-réalité
Les clients pourront opter pour un coffret avec téléphone (Alcatel, Sagem et BenQ), ce qui alors impliquera un engagement d’un an. Ils pourront également choisir une carte SIM sans engagement, disponible au prix de 15 euros. Pour
l’anecdote, le ‘ kit carte SIM ‘ distribué par les points de vente de presse contiendra un bulletin de participation pour le casting de la future campagne de publicité d’Universal Mobile. Ce sera donc le premier spot
publicitaire de ‘ télé-réalité ‘, il fallait bien que quelqu’un y pense…Universal Mobile essaie de se distinguer des offres directement concurrentes, comme ‘ Orange Compte Mobile ‘ et ‘ Orange Plug ‘, ou ‘ SFR Le Compte ‘, en
incluant gratuitement la facturation à la seconde dès la première seconde (une option de 3 euros chez SFR) et le report du crédit (1 euro chez Orange).Au rayon nouveautés, Le service ‘ apL moi ! ‘ permettra d’envoyer jusqu’à 5 SMS, même en cas d’épuisement du forfait, pour demander à son correspondant de rappeler. Enfin, ‘ Music
Scoop ‘ permettra une écoute gratuite et illimitée d’extraits musicaux du catalogue d’Universal allant jusqu’à 1 mn 30. Ce service était payant lors de la première mouture d’Universal Mobile (jusqu’à 1,50 euro pour un
titre).En redonnant vie à sa marque de téléphonie mobile, Universal espère profiter de la manne espérée, mais imprévisible, de la musique sur téléphone mobile. ‘ L’objectif, à terme, est le téléchargement de morceaux sur
mobiles dès que les terminaux le permettront. Je suis convaincu que nous ne sommes qu’au début du mariage entre la téléphonie et la musique ‘, avance Pascal Nègre, président d’Universal Music France.Pour Bouygues Telecom, l’ambition est de posséder une marque reconnue sur le segment très prisé des 15-20 ans. ‘ Nous n’avons jamais fait partie des stars sur le segment des forfaits bloqués,
reconnaît Gilles Pélisson, directeur général de Bouygues Telecom. Pour un énième forfait, la grande distribution ne nous aurait pas accordé de visibilité spécifique. Avec une nouvelle marque, c’est
différent. ‘
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