On ne nous y reprendra plus : tel est le discours affiché par les dirigeants d’Iliad à propos de leur projet de rachat de Bouygues Telecom.
« Nous n’allons pas nous impliquer dans la consolidation en France, ce n’est pas à l’ordre du jour » a déclaré Maxime Lombardini, le directeur général du groupe, lors de la présentation des résultats semestriels 2014 d’Iliad.
« Nous sommes passés à un projet plus excitant et plus ambitieux » a t-il ajouté à propos de son offre de rachat de T-Mobile, l’opérateur américain. En revanche, Thomas Reynaud, directeur financier d’Iliad, a tenu à ajouter que cette offre « avait été conçue pour ne pas affecter nos activités et nos investissements en France ». Mais de croissance externe en France, nenni…
Autrement dit, il n’est plus question que la maison-mère de Free revienne à la charge pour faire une proposition de rachat de tout ou partie de Bouygues Telecom, comme il en avait été question en juin 2014.
Les hésitations de Bouygues auraient fini par décourager Iliad
Le réseau 4G national de l’opérateur était une cible de choix pour Free qui lui aurait permis d’accélérer le déploiement du sien, gros consommateur de ressources d’investissement.
« Le problème n’était pas tant le prix. Bouygues n’a même pas répondu à notre offre, n’arrivant visiblement pas à se décider. On ne pouvait pas attendre des mois qu’ils se décident…“, explique-t-on aujourd’hui chez Free, selon notre confrère BFM Business.
Depuis cette date, Bouygues Telecom a choisi de poursuivre sa route seul sur le marché français des télécoms en procédant à un plan drastique de restructurations prévoyant 1500 suppressions de postes.
Lire aussi :
– Selon Iliad, “Pas de copier-coller de Free pour T-Mobile aux Etats-Unis” (publié le 1er septembre 2014)
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