Le troisième opérateur mobile revient donc sur son désistement, intervenu fin 2001, estimant excessif le montant à payer. Aujourd’hui, la durée de licence est allongée de 15 à 20 ans et le prix, ramené de 4,9 milliards à 619 millions d’euros, auxquels il faut ajouter une redevance de 1 % des revenus générés par l’UMTS et de ses revenus connexes attendus, principalement des services. Lesquels pourraient être, pour Bouygues Telecom, le protocole i-mode, licencié à NTT DoCoMo, qui l’exploite depuis 1999 avec succès au Japon.
Une connexion permanente
L’opérateur évalue actuellement les terminaux bimodes, WAP et i-mode, compatibles avec les réseaux de transmission GPRS et UMTS. L’exploitation du protocole i-mode sur le mode paquets ouvre la porte à une connexion permanente au réseau Internet, à une facilité de publication au format c-HTML (proche du HTML) et à des services de chat et de messagerie persistants. Au Japon, l’accès i-mode est facturé quelques dizaines de francs par mois. En revanche, les sites nippons réclament souvent des abonnements mensuels ou annuels. L’Internet mobile à péage, en somme.
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