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Bouygues Telecom, en pilotage automatique

Le troisième opérateur français semble en panne d’imagination depuis le départ de sa figure emblématique, Patrick Leleu.

Le marché de la téléphonie mobile était habitué à mieux. Jusqu’ici, Bouygues Telecom affectionnait l’innovation. Mais, lors de la présentation, sur le salon Interop, de son offre d’Intranet mobile B2Bouygtel, l’opérateur a fait montre d’une forte baisse de régime.Retour en arrière. Parti après ses concurrents, Bouygues Telecom ne pouvait pas créer de branche Entreprises avant de posséder une couverture nationale, ce qui fut fait en 1998. Dans le domaine de la voix, il avait alors fait sensation en inventant le forfait, simple et attrayant. Et, trois ans après s’être doté d’une unité dédiée aux entreprises, Bouygues lance… l’abonnement et le prix à la minute ! “Il s’agit d’une demande de nos clients entreprises “, explique Serge Goldstein-Desroches, directeur de la ligne de marché entreprises. Dans ce cas, on peut se demander pourquoi l’opérateur a mis si longtemps pour répondre à la demande de ses clients.Pour lancer B2Bouygtel, une offre déjà commercialisée chez Orange (portail MIB) et Cegetel (portail Intranet mobile) depuis plus d’un an, le troisième opérateur national n’a pas versé dans l’originalité, même si l’offre a enfin l’avantage d’exister.

Attendre le GPRS pour choisir l’Intranet mobile

Le service permettant de se connecter au réseau de l’entreprise coûte 8 ? ht par utilisateur et un abonnement (toujours par utilisateur) à 5 ?. Reste à payer les coûts de communication (à la minute) en attendant la tarification au volume que l’opérateur devrait lancer début janvier. Pour l’heure, le réseau en mode paquet GPRS est en phase pilote auprès de quelques clients. Ce service est d’ores et déjà disponible à létranger grâce aux accords de roaming signés avec plus de deux cent quarante opérateurs dans cent vingt pays.

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Jérôme Desvouges