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Bouygues Télécom dévoile son WAP

Après France Télécom et SFR, Bouygues Télécom se lance dans l’Internet mobile. Son offre sera disponible à grande échelle en octobre.

En matière de WAP, Bouygues se devait d’aller très vite après l’annonce de France Télécom et de SFR fin avril. Donc le lancement de son offre se fera en deux temps. A partir du 1er juillet, l’opérateur commercialisera dans ses points de vente simplement des portables Siemens S35i Wap à un prix non encore dévoilé.
Et, dès le mois d’octobre, l’offre WAP sera lancée à grande échelle, avec notamment des coffrets moyenne gamme, entre 490 et 690 francs. D’ailleurs Bouygues Télécom a passé commande de plusieurs centaines de milliers de téléphones mobiles à Alcatel et Siemens notamment. Et table sur 300 000 utilisateurs de son offre WAP d’ici à la fin de l’année.Les clients accèderont, dans un premier temps, à une quarantaine de services puis, en octobre, à environ cent cinquante. Ces services seront délivrés par des prestataires tels que TF1, Aucland, Webcity, Immostreet, le Crédit Mutuel…Au menu, pas de révolution : informations, sport, météo, ” bons plans “, réception et envoi d’e-mails. Les services Wap seront uniquement facturés au tarif d’une communication normale. A l’instar de France Télécom, Bouygues Telecom mise sur une augmentation de 25 à 30 % de la consommation des clients. Côté entreprises, ce dernier proposera, à la fin de l’année, des offres en groupe fermé d’utilisateurs.

1 milliard de francs investis dans le GPRS

Sur la question épineuse du
WAP lock
, ou verrouillage WAP, Bouygues Telecom a précisé que son portail de services et sa passerelle d’accès à Internet seraient configurés sur les terminaux subventionnés. Ils seront ” ineffaçables ” pendant un ” certain délai “, mais selon Patrick Leleu, DG de Bouygues Telecom, le client pourra accéder à d’autres portails sans avoir à passer par celui de Bouygues. ” Il ne serait pas raisonnable que le délai dépasse un an “, a-t-il confié.En ce qui concerne le prix des licences UMTS (32 milliards de francs), Patrick Leleu n’a pas voulu faire de commentaires. Si ce n’est que Bouygues attend ” de connaître les conditions détaillées d’attribution de la licence “. En cas de succès, Bouygues espère démarrer commercialement les services début 2002. En attendant, il déploie le GPRS, évolution du GSM, dans son réseau. Il testera cette technologie qui augmente les débits du GSM auprès de 100 utilisateurs en région parisienne.Un test commercial auprès de plusieurs milliers de clients sera effectué fin décembre à Paris. Le lancement commercial interviendra au second trimestre 2001. L’opérateur investira 1 milliard de francs dans le GPRS. Les portables GPRS seront disponibles fin 2000, début 2001 et seront plus chers que les terminaux GSM. Bouygues pense les commercialiser à environ 1500 francs. Le mode de tarification des données na pas encore été décidé.

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Guillaume Deleurence