Au-delà de la nécessité d’obtenir une licence UMTS (Universal Mobiles Telecoms System), les opérateurs de mobiles de troisième génération doivent, dès à présent, préparer les services qu’ils offriront sur ce nouveau réseau. C’est ainsi que Bouygues Télécom vient de signer un accord avec IBM pour le développement d’une plate-forme de services.” L’augmentation du débit va favoriser l’essor de nouvelles applications, telles que la vidéo et le commerce électronique, précise Didier Ott, directeur des technologies et des services de troisième génération chez Bouygues Télécom. En caricaturant à peine, on peut dire que le GSM, c’est l’ère du texte, le GPRS* celle de l’image, et l’UMTS celle de la vidéo. Par exemple, on ne se contentera plus d’envoyer des messages électroniques, mais des vidéomails. “ Ces nouveaux services supposent des plates-formes infiniment plus puissantes que celles mises en ?”uvre avec les générations actuelles.
Un modèle technologique à mettre en place ensemble
Quant à IBM, il a été retenu pour ses capacités d’intégrateur, et aussi parce que Big Blue a déjà travaillé dans ce domaine avec d’autres opérateurs, dont Vodafone et KPN (pour le WAP). “Ce type de services correspond bien à la stratégie Pervasive Computing** d’IBM, et je crois que notre démarche e-business plaît à Bouygues “, souligne Julien Roitman, directeur du secteur communication pour l’Europe de l’Ouest chez IBM.Si Bouygues a défini les grandes briques technologiques, IBM affine le modèle et va rechercher éventuellement des partenaires. “Nous n’avons pas toutes les technologies, ajoute Julien Roitman. Et nous intégrerons de l’IBM et du non-IBM.”Chez les deux partenaires, le projet a déjà mobilisé près d’une centaine de personnes, et les échéances se rapprochent. “Nous prévoyons une ouverture du service vers 2002.” A condition, bien sûr, d’obtenir une licence. Verdict vers la fin de l’année, mais les opérateurs doivent se préparer avant.* General Packet Radio Service, offrant des débits d’une centaine de Kbit/s, représente l’étape intermédiaire entre le GSM actuel et lUMTS, qui monte à 384 Kbit/s, et même à 2 Mbit/s lors de déplacements de type piéton.** Informatique diffuse ou omniprésente
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