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Bourse Direct donne la priorité à ses commerciaux

Le courtier en ligne se dote d’un système de gestion commerciale et marketing plus efficace. Il met en place progressivement les premiers modules d’un progiciel de gestion intégré.

Nous sommes passés de quinze personnes à près de soixante, en l’espace de huit mois. En pleine phase d’expansion commerciale, la base de données prospects et clients que nous avions développée en interne, sous Access, montrait ses limites”, explique Sylvia Dagiste, responsable marketing chez Bourse Direct. Face à la concurrence effrénée des autres courtiers en ligne, de plus en plus nombreux à vouloir capter la clientèle des particuliers, il n’était pas question, pour Bourse Direct, de développer en interne un outil de gestion des prospects. “Il nous fallait installer un progiciel de gestion assez flexible, capable de partager et de rationaliser l’afflux d’informations extérieures”, précise Sylvia Dagiste. Sept mois après la mise en place du progiciel de gestion intégré (PGI) Navision, Sylvia Dagiste constate qu’il apporte plus de souplesse et d’autonomie à chaque commercial dans la gestion de ses fichiers. “L’intégration de Navision offre également une bonne visibilité de l’activité globale grâce à un meilleur partage de l’information au sein de la société.”

Un excellent test pour mettre en place d’autres modules

onsultée durant l’été 1999, Progicorp, filiale du groupe Tesia, est finalement retenue en octobre de la même année pour installer les deux premiers modules, Ventes et Prospection commerciale, de Navision Financials. Le PGI est constitué – c’est l’un de ses avantages – de différentes briques métier, qui peuvent être acquises, puis installées, dans n’importe quel ordre. “Il était intéressant de commencer par la partie commerciale, insiste Sylvia Dagiste, car notre service marketing est exigeant. C’était un excellent test pour la mise en place d’autres modules.” C’est ainsi que les premiers domaines applicatifs, analysés et paramétrés par rapport aux demandes du service marketing, furent opérationnels dès la fin de l’année. “Pour que le changement de logiciel se passe le mieux possible et pour fédérer tous les utilisateurs autour de ce nouvel outil, nous ne voulions pas trop nous écarter des standards d’utilisation. L’environnement Navision, qui propose la même présentation et les mêmes fonctions que les suites bureautiques sous Windows, permettait de basculer d’Access aux modules du PGI sans changement violent”, souligne Sylvia Dagiste.Quelques journées de formation organisées par Progicorp permirent à la cinquantaine d’employés de se familiariser, en“petits groupes homogènes selon leur niveau d’informatique et leurs besoins”, avec l’utilisation du progiciel avant sa véritable mise en place, qui a eu lieu en mars dernier. Prochaine étape : le module de comptabilité du progiciel.

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Bertrand Bourgine