Siris ne cache pas son amertume d’avoir été écartée de la boucle locale radio. “Nous regrettons les choix de l’Autorité de régulation des télécommunications”, se plaint Olivier Campenon, son président pour la France. Lequel estime que l’ART a choisi de favoriser de nouveaux entrants. “Je regrette l’émiettement du marché, puisque celui-ci n’est ouvert qu’à 11 %. Cette décision favorise finalement France Télécom.” Et d’ajouter que “Siris a investi 1 milliard de francs en France et a prouvé sa capacité à développer la concurrence “.Sur les huit opérateurs en lice pour une autorisation nationale, la filiale française à 100 % de Deutsche Telekom a finit septième. L’ART a pénalisé, entre autres, les engagements en termes de déploiement et de services fournis, ou encore un plan d’affaires jugé flou. L’opérateur n’envisage toutefois pas de recours.En plus de sa candidature pour l’une des deux licences nationales, Siris avait également misé ?” par sécurité?” sur les 22 licences régionales en jeu. Résultat : l’opérateur se retrouve in fine avec deux licences régionales, en Auvergne et en Corse. Maigre lot de consolation apparemment car Olivier Campenon ne cache pas qu’il s’interroge encore sur le devenir de ces licences, peu en phase, il est vrai, avec sa cible : les grandes entreprises. L’opérateur pourrait bien décider de s’en débarrasser.Siris mettra désormais laccent sur le dégroupage. A cet effet, il participera à des tests cet été à Massy, en région parisienne. Si les lauréats de la boucle locale radio y consentent, Siris leur achètera aussi des accès locaux.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.