Surprise ! Les opérateurs classiques de télécoms n’ont pas été couronnés de succès dans l’attribution des licences de boucle locale radio. Cette technologie hertzienne permet de délivrer de l’Internet rapide, mais aussi de la voix. Cegetel, 9 Telecom et Tele2, qui ne postulaient qu’à des licences nationales, ont été recalés par l’ART (Autorité de régulation des télécommunications). Et ce au profit de deux nouveaux venus dans le paysage. FirstMark, un pion- nier de la boucle radio aux Etats-Unis, qui a réunit dans son tour de table français des acteurs de renom comme Suez-Lyonnaise, Groupe Arnault, Rallye, Rothschild et BNP-Paribas. Et Fortel, un consortium qui regroupe le câblo-opérateur UPC, Marine-Wendel (Ernest-Antoine Seillière) et NRJ (Towercast). Cegetel s’en sort avec, pour lot de consolation, trois licences dans les départements d’outre-mer. Siris, filiale de Deutsche Telekom, ne fait pas mieux, avec seulement deux licences régionales.
Ces licences régionales (deux par région) ont également vu la consécration de nouveaux acteurs : Broadnet (le câblo-opérateur américain Comcast avec AXA) décroche un sésame dans 14 régions, BLR Services (LD Com, Teligent et François Pinault) repart avec 8 licences, Landtel avec 7 licences, tandis que Normandnet a reçu ses deux licences normandes. Parmi les opérateurs existants, seul Belgacom s’en sort bien avec 7 licences dans la moitié nord de la France. Completel, lui, focalisé sur la boucle locale optique, ne reçoit que 4 licences. Dans les DOM, outre Cegetel, on retrouve Outremer Telecom (1 licence) et XTS Networks (4 licences)
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