Siris et Completel ont joué et… perdu. Les dossiers de candidatures des deux opérateurs réclamaient, implicitement, l’obtention d’une licence dans une région ” pauvre ” couplée à une région ” riche “.
Mauvais calcul, l’Autorité de régulation des télécommunications (ART) ne l’entendait pas de cette oreille.Comme on pouvait le supposer
après l’abandon de Siris, c’est au tour de Completel de renoncer à ses quatre licences de boucle locale radio. L’opérateur, pourtant spécialisé uniquement dans cette technologie d’accès à
Internet à haut débit par ondes hertziennes, a estimé que l’Auvergne, la Corse, la Franche-Comté et le Limousin ne sont finalement pas compatibles avec ses prévisions financières. En clair, investir dans ces seules régions n’est pas
rentable.Du coup, l’ART a annoncé qu’elle procèderait à un nouvel appel à candidatures et ne “doute pas que des candidats y répondront”. Quoi qu’il en soit, lAutorité prend bien soin de rappeller que
Firstmark et Fortel ont obtenu des licences nationales et que les régions concernées seront ainsi couvertes par au moins deux opérateurs.
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