Un jeu à tiroir, voilà ce qui qualifie le mieux Brütal Legend. Et déjanté. Extrêmement déjanté. Cela commence comme un jeu de castagne ultraviolent. Eddie, l’homme à tout faire d’un groupe de rock médiocre, se retrouve propulsé dans le monde du Métal, déserté par les dieux. Dès son arrivée, il doit affronter à coups de hache des moines maléfiques qui cherchent à l’écorcher vif. L’hémoglobine coule à flot, les grossièretés fusent. Nul doute, si les graphismes de Brütal Legend paraissent bon enfant, le jeu se destine aux adultes. Après la castagne, vient l’aventure. Eddie rencontre une jeune guerrière du Métal, toute de cuir vêtue, qu’il va accompagner durant la plupart des missions. Adopté par un clan de rockeurs, Eddie va affronter les pires créatures qui ont profité du départ des dieux pour plonger le monde dans le chaos. Pour cela, il va devoir recruter des troupes de choc : voici venu le temps de la stratégie. Le héros, armé de sa guitare fétiche, effectue un court solo pour charmer les futurs alliés, à l’instar des Head Bangers, ces fans de hard rock qui secouent la tête au rythme de la musique et détruisent obstacles et ennemis au corps à corps. Avec les victoires, Eddie remporte de l’expérience qu’il peut échanger auprès du gardien du Métal contre des aptitudes au combat, ou des armes. Le mélange des genres est détonnant, l’ambiance drôle et punchy. La durée de vie est, en revanche, assez courte : à peine une dizaine d’heures pour la campagne solo.
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