Cette optimisation des transmissions TCP/IP repose sur une technologie brevetée, que la start-up française à mis plusieurs années à finaliser : l’INA (Intelligent Network Acceleration). L’INA commence par analyser les données avant de les regrouper en paquets homogènes. Elle applique ensuite à chacun de ces paquets la compression la plus adaptée. D’où une réduction des volumes de données transportés, un affichage des pages écran plus rapide, une réduction des temps de communication ainsi que des coûts d’exploitation et de télécommunications.Cette technologie, 100 % logicielle, s’installe de façon totalement transparente devant le serveur, sans nécessiter de modification, ni de logiciel client spécifique. Elle a également l’avantage de pouvoir être combinée avec d’autres solutions d’accélération comme la commutation, l’équilibrage de charge ou le caching. L’INA a donné naissance à 3 lignes de produits :- BoostVT pour les systèmes Unix communiquant en mode émulation (Telnet). Cette solution réduit de 3 à 8 fois les flux de données, sans bouleverser l’existant et quel que soit le réseau utilisé (Frame Relay, X.25, ligne louée, RNIS, ATM, satellite) ;- BoostSQL pour les réseaux client/serveur. En comprimant les données avant l’empaquetage IP, cette solution améliore le temps de réponse de 60 % ;- et BoostWeb Optimizer, la dernière née. Compatible avec tous les serveurs HTTP, cette solution comprime les données à la volée. Elle accélère l’affichage des pages Web de 2 à 4 fois et réduit le trafic HTTP de 2 à 7 fois. Elle concerne non seulement les hébergeurs de sites Web, mais également tous les gestionnaires d’intranets et d’extranets.En environnement intranet, BoostWeb Optimizer a déjà été adoptée par de nombreux grands comptes, dont le ministère de l’Emploi et de la Solidarité et Euromaster (accès des commerciaux aux informations clients en temps réel, établissement des commandes et des factures en direct, suivi des stocks et des véhicules de location…). En mai dernier, BoostWorks s’est transformée en société de droit américain et a installé son siège social près de San Francisco, d’où elle amorce déjà son expansion asiatique. Elle est également dirigée désormais par un authentique nord-américain, Vincent Titolo, expert des croissances rapides aidées par le capital-risque.Boostworks (65 personnes et 50 000 licences vendues à ce jour) a pour investisseurs la BNP, Cross Atlantic Ventures, Innovacom (groupe France Télécom), Partech International, Sofinnova Partners et Pierre Barberis. Mais les fondateurs Serge Cuesta, Remy Nonnenmacher et Joël Levée continuent d’y avoir des participations significatives (www. boostworks.com) (www.euromaster.com).
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