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Booston.com lance la guerre des prix sur les produits multimédias

Avec des prix inférieurs de 20 à 50 % par rapport à ceux du marché, la start-up E Market On Line compte imposer rapidement son site Booston.com sur le créneau du discount high-tech. Tout repose sur l’expérience acquise par les deux fondateurs de la société, Aymeric de Heurtaumont et Florent Robin, qui justifient tous deux de nombreuses années passées dans les centrales d’achats de groupes internationaux.

Pour autant, Booston ne proposera pas de produits déstockés et dépassés. En ciblant des fournisseurs du Sud-Est asiatique et des États-Unis, la société rachète des produits que les constructeurs ne vendent plus par leurs propres circuits de distribution. Souvent d’avant-garde par rapport aux produits proposés sur les marchés français et européen, il lui est possible de proposer sur son site du matériel neuf et à bas prix.“Tout l’art réside dans l’expertise d’achat “, résume Xavier Camby, président d’E Market On Line.
Ouvert le 17 décembre, le site a enregistré 66 000 connexions pour 31 000 visiteurs uniques et, surtout, 380 000 francs de chiffre d’affaires. Un très bon début, d’autant qu’aucune campagne promotionnelle n’a jusque-là été effectuée. Ce n’est qu’au moment du lancement de la deuxième version du site que la société tentera de donner de la visibilité à son service, qu’elle dupliquera par ailleurs en langue anglaise et allemande. D’où la préparation d’un premier tour de table financier, afin de récolter plusieurs millions d’euros. L’objectif étant de réaliser un volume d’affaires de 68 millions de francs dès sa première année d’existence. Et si E Market On Line tient ses promesses, le concept peut servir à de nombreux autres services. Déjà, un système de vente groupée est prévu pour février. Ensuite, d’autres services sur Booston.com, ou sur d’autres sites commerciaux de la société éditrice, verront rapidement le jour. Un service après-vente est ainsi géré par un prestataire, et une hot-line sera prochainement créée.
Il reste désormais à s’assurer que les constructeurs ne se sentiront pas agressés par de telles pratiques tarifaires, qui risquent de concurrencer trop fortement leurs propres réseaux de distribution. “Nous leur permettons d’écouler des produits qu’eux ne commercialisent plus. D’ailleurs, nous demandons leur accord avant de mettre les produits en vente “, souligne Xavier Camby. Néanmoins, s’il s’agit de produits neufs encore distribués localement, notamment en France, la société risque de devoir faire face à leur mécontentement lors de sa montée en puissance. Ce nest pas pour rien que la start-up a chargé un cabinet juridique de suivre ces affaires de très près.

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La rédaction