Maturité du marché, haut-débit…
L’année passée, la publicité en ligne avait déjà connu une belle croissance. Mais le premier trimestre de l’année 2004 est celui de tous les records. Aux Etats-Unis, les
investissements publicitaires ont représenté 2,3 milliards de dollars, selon l’IAB (Interactive Advertising Bureau) et PricewaterhouseCoopers. Un montant jamais atteint depuis 1996, année où l’IAB a commencé à étudier la publicité sur
Internet.Ainsi, par rapport à la même période l’année dernière, les investissements ont progressé de 38,9 %. ‘ Les deux dernières années ont offert aux publicitaires l’opportunité de collecter des données qui prouvent
sans l’ombre d’un doute qu’Internet est un moyen d’atteindre une cible marketing comme n’importe quel autre média, si ce n’est mieux ‘, a commenté Greg Stuart, président de l’IAB, dans un communiqué.Ce n’est pas Yahoo! qui dira le contraire. Le moteur de recherche américain a réalisé un chiffre d’affaires historique, au premier trimestre 2004, de 758 millions de dollars. Ces résultats sont liés en grande partie à la publicité
en ligne. Sur les trois premiers mois de l’année, 635 millions de dollars ont été engrangés par le marketing et la publicité.
Nouveaux annonceurs et budgets plus importants
En France, le marché connaît une progression supérieure en raison de son potentiel de croissance, les annonceurs n’ayant découvert que tardivement les vertus de la publicité sur Internet. Ainsi, les revenus publicitaires sur Internet,
pour le premier trimestre 2004, ont été de 133 millions d’euros. Soit une progression de 68,4 % par rapport à la même période l’année dernière.‘ L’évolution de la publicité sur Internet est assez symptomatique. Elle correspond à l’arrivée de nouveaux annonceurs et à l’augmentation du budget moyen des campagnes publicitaires. En moyenne, les annonceurs
ont investi 247 000 euros au premier trimestre ‘, précise Claudie Voland-Rivet, porte-parole de l’IAB France. Certains ont investi massivement dans ce media, à l’image d’Egg qui, selon l’IAB, y aurait dépensé
plus de 8,7 millions d’euros.Pourtant, Internet reste à la traîne comparativement aux autres médias. Sur les 4,1 milliards d’euros dépensés en publicité par les annonceurs au premier trimestre 2004, Internet ne représente que 3,2 % du marché. Loin
derrière la télévision (33 %) ou la presse papier (34 %).‘ Cela ne veut pas dire qu’Internet est moins prisé que les autres supports. Bien sûr c’est un média qui n’en est qu’à ses débuts. Mais il faut considérer avant tout la différence entre le budget moyen d’une
publicité à la télévision et celui dune campagne sur Internet ‘, affine Claudie Voland-Rivet.
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