On le sait, rien ne va plus dans l’industrie du disque depuis qu’Internet et l’ADSL sont entrés dans la danse. Mais, a contrario, pour beaucoup d’artistes, une solution pour sortir la tête hors de l’eau existe et elle s’appelle
Internet. Artistes autoproduits qui vendent leurs titres en ligne, diffusion sous licence Creative Commons, financement d’albums par les internautes eux-mêmes : les projets foisonnent.Au milieu de tout ça,
Bonus Tracks Records fait le pari d’être une véritable maison de disques, mais en ligne. Fondé par le guitariste Yarol Poupaud (un ancien de FFF) et Caroline de Maigret, ce label
fonctionne donc comme un ‘ vrai ‘ : il enregistre les artistes dans son propre studio puis les diffuse. D’abord sur son site Bonustracksrecords.com, mais aussi sur iTunes (Europe et autres), Fnacmusic, Virginmega.fr,
MusicMe, Starzik, Amazon.com, pour 0,99 euro le titre.L’idée n’est cependant pas de copier le fonctionnement des mastodontes tels EMI Music ou Universal Music. Chez Bonus Tracks Records, les artistes signent un contrat de courte durée (quelques mois) et voient leurs productions diffusées
dans le mois de l’enregistrement. Histoire de profiter de la réactivité et de la spontanéité que permet le Net et de retrouver le bon vieil esprit rock’n’roll des temps pionniers.Depuis le début de l’année, le label a sorti le quatre-titres : Alesia EP du groupe The Parisians, un autre de The Mantis intitulé Where are you my generation ?, l’album
Snake eyes du duo Heartbreak Hotel et les 2003 Sessions de Yarol Poupaud.
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