Dans le cadre de la loi « anti-gaspillage », le gouvernement a fait de la prolongation de la durée de vie de nos appareils électroniques un enjeu écologique important. Face au peu d’engouement pour le « bonus réparation », l’État a décidé de doubler à partir du 1er juillet 2023, mais aussi d’élargir la liste des pannes réparables.
Petit rappel : c’est quoi le « bonus réparation » ?
En novembre dernier, nous vous expliquions comment profiter du « bonus réparation » sur vos appareils électriques et électroniques. Cette aide prend la forme d’une réduction immédiate appliquée au coût de la réparation lorsque vous faites réparer l’un de vos appareils qui n’est plus sous garantie.
Pour en profiter, il faut cependant passer par un réparateur agréé qui reçoit le label « QualiRépar » pour une durée de trois ans. Au moment du paiement, le bonus apparait de manière lisible sur la facture. Ce sont ensuite aux professionnels de se faire rembourser de la somme auprès des éco-organismes qui gèrent ce fonds de réparation.
Une cinquantaine d’appareils sont concernés par ce dispositif. Cela va des trottinettes électriques en passant par les vélos, les smartphones, les tablettes, les lave-linges, les aspirateurs, les téléviseurs ou encore les caves à vin. Dès 2024, d’autres produits seront pris en charge comme les robots culinaires ou les imprimantes.
Dès le 1er juillet 2023, d’autres types de réparations viendront aussi s’ajouter à la liste. C’est par exemple le cas du remplacement d’un des éléments qui est le plus souvent cassé sur un smartphone : son écran. Comme le précise Bérangère Couillard, secrétaire d’État chargée de l’Écologie :
« Les éco-organismes refusaient de les prendre en charge jusqu’à présent. Cela changera à compter du 1er juillet. »
Une aide doublée et plus de réparateurs agréés
Depuis son lancement il y a quatre mois, le dispositif n’a été utilisé que par 20 000 personnes, ce qui représente environ 500 000 € de bonus versés. Nous sommes donc encore loin d’avoir utilisé les 62 millions alloués à ce dispositif pour l’année 2023. Pour le rendre plus attractif, le bonus va donc être doublé :
- Pour les aspirateurs, perceuses ou trottinettes électriques : de 15 à 30 €.
- Pour les lave-linges, tablettes tactiles et téléphones portables : de 25 à 50 €.
- Pour les téléviseurs : de 30 à 60 €.
- Pour les ordinateurs portables : de 45 à 90 €.
L’autre frein majeur concerne le nombre de réparateurs agréés, considérés comme trop faible sur l’ensemble du territoire. En effet, seuls 1200 professionnels sont actuellement recensés sur l’annuaire QualiRépar. Pour y parvenir, le coût du label devrait être revu à la baisse afin de la rendre accessible aux réparateurs indépendants.
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Certains acteurs majeurs de la réparation comme Apple ou le groupe Fnac-Darty pourraient par ailleurs être contraints d’y participer. À son lancement, le dispositif comptait sur plus de 1500 professionnels répertoriés dès 2023. Un chiffre qui pourrait rapidement être atteint, mais qui représente toujours une infime partie des 20 000 réparateurs français.
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Source : Que Choisir
Y’a un truc qui serait pas mal aussi c’est que les devis de réparation soit gratuit. Parce que c’est un gros frein aussi !
Il faudrait faire un tarif unique et alléger les démarches pour ne pas perdre de temps. Le temps, c’est de l’argent.