BOL.com est sans PDG. En attendant de trouver son remplaçant, le site marchand a déjà commencé à se restructurer : les activités de la holding et celles des sites nationaux sont séparées et placées sous la responsabilité de deux vice-présidents.Selon la presse allemande, Bertelsmann, la maison mère de BOL, n’était pas du tout satisfaite du travail du PDG, Heinz Wermelinger.En dix-huit mois, BOL.com a ouvert des sites dans quatorze pays ?” un record pour un site marchand. Mais, malgré cette expansion rapide, ses résultats auraient été jugés trop faibles par le patron de Bertelsmann, Thomas Middlehoff.BOL a bénéficié d’un investissement global de 1,2 milliard de marks (4 milliards de francs), pour un chiffre d’affaires en 1999 de 40 millions de marks (134 millions de francs), toujours selon la presse allemande.Si certaines filiales ont été créées avec des partenariats ?” comme BOL.fr qui appartient pour moitié à Havas ?”, le destin de BOL reste entre les mains de la société allemande. Pour preuve, le sigle BOL qui signifiait à l’origine “books on line” a rapidement été détourné en ” Bertelsmann on line “.Au cours des six premiers mois de l’année, le chiffre d’affaires s’est élevé à 50 millions de marks, pour 12 millions de visiteurs par mois. BOL espère doubler ce montant au second semestre, qui sera marqué par l’ouverture des filiales en Chine et en Corée.Par ailleurs, l’offre de BOL s’est enrichie de disques et de DVD. Le site propose actuellement 5 millions de livres et 800 000 CD. D’ici à la fin de l’année, BOL vendra des jeux et des CD-ROM, ainsi que des magazines. Cette évolution devrait se dérouler de façon simultanée dans les différents sites locaux.Dans un futur plus lointain, BOL entend développer la vente de vidéos et de disques en téléchargement, ainsi que l’impression de livres à la demande.
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