Appel à l’aide de descendants de dignitaires d’une quelconque dictature africaine. Proposition d’une méthode miracle pour s’enrichir rapidement. Offres de vendeurs de viagra… Face à la recrudescence de ces mails non sollicités,
les éditeurs de logiciels antispam nagent en pleine euphorie. Une situation qui suscite de nombreuses vocations. L’apparition d’un nouvel acteur du nom de MessageGate pourrait donc être un non-événement. Sauf qu’à l’origine de cette start-up se
trouve un produit développé et utilisé par Boeing.
Un logiciel armé d’arguments pour le décollage commercial
Guère satisfait par les produits du commerce, le constructeur aéronautique avait en effet décidé de confier la création d’un logiciel maison à ses équipes. Il semble content du résultat puisqu’il vient de donner sa liberté à la filiale
chargée de son développement et, dorénavant, de sa commercialisation. Boeing ne sera plus qu’un investisseur parmi d’autres de MessageGate. La filiation de cette application sert toutefois d’argument de vente. MessageGate est en effet présenté comme
capable de gérer le trafic de plusieurs millions d’emails d’une société de la taille de Boeing.Ce logiciel s’attaque aussi au problème des ‘ faux positifs ‘, ces messages désignés à tort comme du
spam et qui n’atteindront jamais leur destinataire. MessageGate laisse ainsi la possibilité aux entreprises de définir à leur guise ce qui relève ou non du spam, et le destin des
messages à rejeter (blocage, quarantaine, marquage).Et pas question de s’arrêter en si bon chemin. Au-delà du spam, MessageGate s’intéresse en effet à la ‘ conformité ‘ de l’ensemble des emails circulant dans une entreprise. Par exemple,
pour vérifier qu’aucune information sensible ne sort des murs et pour contrôller qu’aucun email au contenu illicite ne circule en interne. MessageGate s’attaque donc aux messages non-sollicités aussi bien par l’employé que par lemployeur.
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