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BMW accélère l’accès aux données sur son serveur web

Le constructeur s’équipe de BoostWeb pour résoudre le problème de montée en charge sur son extranet.

“À l’aube de l’année 2000, nous avons décidé d’ouvrir notre extranet, jusqu’alors réservé à notre siège, à nos filiales, à nos concessionnaires et à nos partenaires. Nous en avons profité pour enrichir le contenu mis à leur disposition. Désormais, tous nos échanges se font par ce média : prise de commandes, consultation d’encours, etc.”, relate Emmanuel Boust, chef de projet nouvelles technologies de BMW. Les concessionnaires se connectent par une ligne RNIS à 64 Ko, sur une zone démilitarisée (DMZ) constituée principalement du serveur web IIS 4.0 (Internet Information Server) et d’une base de données SQL. “En à peine un an, les demandes ont évolué. Le transfert des fichiers lourds nous a obligés à instaurer une procédure de compression avec auto-extraction des données. En février 2001, la montée en charge progressive sur l’extranet, due en partie au nombre de services proposés, a provoqué une saturation. Il fallait chercher rapidement une solution”, justifie Emmanuel Boust. Trois contraintes vont peser sur le choix d’une solution : la réduction de l’occupation de la bande passante, la transparence vis-à-vis de la plate-forme existante et un coût “limité”. Le logiciel BoostWeb a été rapidement retenu pour réaliser un test en conditions réelles. “La principale difficulté résidait dans la mise en place du système non pas en frontal, mais en parallèle du serveur IIS 4.0. L’éditeur, BoostWorks, a donc proposé un maquettage gratuit et mis à disposition un personnel motivé vis-à-vis de nos exigences techniques”, explique Emmanuel Boust. BoostWeb a été installé sur un simple PC Pentium II avec 128 Mo de RAM. Le serveur ainsi constitué a été placé dans la DMZ. Désormais, lorsqu’un utilisateur se connecte à l’extranet, il est accueilli par une page index dynamique. Après une identification unique, il atteint directement tous les niveaux qui lui sont autorisés. Tous les flux émis ou reçus sont automatiquement redirigés sur le serveur BoostWeb de façon transparente.

Un débit quasiment multiplié par deux

Commence alors l’optimisation des données en cinq étapes : analyse et identification du type de flux, application des algorithmes d’optimisation adéquats (établis aussi en fonction du navigateur de l’utilisateur), maintien d’une connexion TCP/IP permanente et regroupement des transactions lors de l’envoi, compression et enfin mémorisation de certaines tâches afin d’éviter leur répétition ultérieure. Les données sont ensuite transmises au serveur web. Le test de charge a indiqué que le débit avait été multiplié par 1,93. Malgré ces résultats quelques problèmes sont apparus. Le premier était lié aux pages conservées dans la mémoire cache : la dernière consultation apparaissait à l’utilisateur. Une simple modification du paramétrage du logiciel a résolu ce problème. Le second vient du fait même de la montée en charge : le serveur approche déjà la saturation. “Dès le début 2002, le serveur dédié à BoostWeb devra être changé”, conclut Emmanuel Boust.

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Isabelle Marnat