Un changement de configuration matérielle ou logicielle ?” volontaire ou consécutif à une panne ?” affecte nécessairement les processus métier. Seulement, pour prévenir ce genre d’incident, encore faut-il
cartographier les relations entre les utilisateurs d’une part, et les processus et ressources d’autre part. C’est l’idée que défend BMC avec la récente version de sa solution de gestion des identités.Identity Management Suite 5.0 bénéficie d’une interface graphique Web commune et de trois nouveaux modules. Le premier, Identity Discovery, distingue l’offre de BMC sur un marché aux produits très similaires.
L’éditeur mise sur sa base installée dans l’administration, son c?”ur de métier.Ce module collecte les informations relatives aux identités présentes dans les divers référentiels de l’entreprise (LDAP, bases de données, applications, etc.) pour les intégrer dans son outil Atrium
CMDB
(Configuration Management Database). La vocation de ce référentiel est de rassembler les informations concernant les processus, matériels, logiciels et
utilisateurs. Mais jusqu’alors, la composante utilisateurs était laissée de côté. L’oubli est réparé.
Calendra, ambassadeur de l’offre ?
Le reste de la suite tire parti de l’intégration des produits récupérés au début de l’année, lors de
l’acquisition de Calendra et d’Opennetwork. Ce dernier apporte le deuxième nouveau module, de fédération des identités, avec Federated Identity Manager.Dernier ajout : Identity Compliance Manager, pour l’audit et le contrôle des changements portés sur les identités. Des tableaux de bord présentent l’état de la sécurité en fonction d’une politique prédéfinie,
selon des modèles respectant la mise en conformité avec les diverses règles de régulation. On retrouve les fonctions de Calendra ?” interface des annuaires LDAP et moteur de workflow ?” dans Directory Manager
and Visualizer, et Identity Workflow.Reste qu’avec cette annonce, BMC s’éloigne d’une approche classique de la gestion des identités, orientée habilitations, s’attachant à contrôler les accès aux ressources et l’utilisation qui en est
faite. Ce choix s’explique par le retard pris par BMC sur le marché de la gestion d’identités. Rappelons que deux ans auparavant, l’éditeur s’etait posé la question de l’opportunité d’abandonner cette
voie.En France, sur ce créneau, BMC est peu visible. Le très réputé Calendra pourrait devenir un ambassadeur de l’offre. À la condition qu’il ne serve pas juste à BMC de prétexte pour pousser Control-SA, un outil
d’allocation de ressources et de synchronisation de mots de passe, au succès plus que modeste dans l’Hexagone.
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