En perte de confiance, le Nasdaq brûle les valeurs qu’il a encensées. La préannonce des mauvais résultats du deuxième trimestre de Blue Martini, qui ramène la start up à son niveau d’activité de juin 2000, a été sanctionnée par une nouvelle chute de son action. Elle valait moins de 2 dollars à la mi-juillet après avoir culminé à près de 70 l’été dernier.
La confiance s’effrite
e spécialiste de la relation client sur internet en progression éclair – il a été introduit en Bourse sans avoir eu besoin d’aucun tour de table – a pourtant planifié une deuxième vague de réduction d’effectifs de 25 %, qui fait suite à celle de 13 % de mars dernier. Une mesure sans effet particulier sur le cours de l’action, mais qui pénalise son programme de développement à l’international.La confiance dans la société a plutôt tendance à s’effriter, même si elle continue d’être louée pour la qualité de ses logiciels. Dans son étude sur le marché du commerce électronique datée de mai dernier, le Giga Group note : “En dépit de sa relative petite taille et du récent recul de ses ventes de licence, Blue Martini reste un choix pour les entreprises en quête d’une solution robuste de commerce multicanal, même si les prospects devraient s’inquiéter de sa vulnérabilité.” Et ce n’est pas l’attitude de certains des dirigeants de l’édi- teur qui risque de les rassurer. Trois de ses vice-présidents se sont fait épingler par lhebdomadaire américain InformationWeek pour avoir revendu une partie de leurs actions. On connaît des signaux plus rassurants envoyés au marché.
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