Difficile de faire son chemin dans la jungle impitoyable du paiement électronique. Si quelqu’un peut en témoigner, c’est bien Abdallah Hitti : un an et demi après la fermeture de sa société KLELine, rachetée puis fermée par BNP-Paribas, il est contraint de stopper l’activité de Blue Line, sa seconde tentative en matière de paiement électronique. Son ingénieux système de portefeuille virtuel était pourtant promis à un bel avenir (lire DM&R n?’ 459).“Nous étions déjà arrivés à l’équilibre financier et nous attendions la rentrée avec impatience”, regrette Marc German, directeur marketing de Blue Line. Mais, notre banque a décidé de revoir à la hausse notre taux de garantie, destiné à couvrir les impayés éventuels. Ce taux est passé d’un seul coup de 7 à 25 % ! Ni nous ni nos clients n’étions prêts à assumer de tels frais.” La communauté bancaire serait-elle décidée à briser les projets fertiles de M. Hitti ? Marc German préfère rester laconique : “On pourrait avoir la faiblesse de le croire…”
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.