Blue Line International ne veut pas être un “simple” système de paiement, mais une véritable plate-forme internationale dont la solution de transaction sécuri-sée Odysseo ne représente qu’un élément.De l’échec de KLELine, Blue Line a retenu plusieurs leçons. Ainsi, la société s’ouvre d’emblée à l’international et compte diffu- ser sa plate-forme dans le monde entier, principalement grâce à des partenaires locaux. En outre, elle multiplie les accords avec les banques. Le système doit assurer l’interface entre différents protocoles de paiement, ainsi que le routage des clients vers les autres plates-formes de règlement. La vente de licences et les frais de transactions constitueront deux sources de profit pour la start-up.Destiné aux particuliers, le système de paiement Odysseo reprend le principe de la Klebox. Ce portefeuille virtuel évite au numéro de car-te bancaire de circuler sur internet à chaque achat, sans toutefois nécessiter l’installation d’un logiciel sur le poste de l’internaute. Le micropaiement (1 F minimum) et la gestion de multiples devises sont autorisés. L’infrastructure logicielle du projet est fournie par l’éditeur Ubizen, suite à un contrat de 14,40 MF (2,2 M?).Le développement de la plate-forme technique et l’ouverture de 5 filiales (dont une aux États-Unis) ont nécessité un budget de 20 MF (3 M?). Aujourd’hui, Blue Line a mandaté MGT pour trouver 230 MF (35 M?) afin d’assurer son développement. Pas moins de 40 plates-formes sont ainsi planifiées d’ici à 2003 ; elles seront hébergées par WorldCom.
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