Alors que le format DVD venait d’être lancé, les constructeurs pensaient déjà aux différentes technologies susceptibles de le remplacer lorsque celui subirait une perte de vitesse auprès du grand public, en raison de sa
démocratisation. Dès lors, deux grandes lignes technologiques se sont dégagées, répondant aux noms de HD DVD et Blu-Ray Disc. Chacune d’elle était soutenue par de grands groupes industriels ainsi que par de grandes sociétés de production
cinématographique.Il faut en effet savoir que ces formats de DVD à grande capacité ont été conçus pour répondre aux besoins liés au stockage des futurs films en haute définition graphique, qui s’afficheront sur nos futures télévision haute définition,
grâce à nos futurs lecteurs de DVD. Accessoirement, ces supports offriront également aux utilisateurs de Mac et de PC des capacités de stockage nettement plus importantes que les 4,7 Go d’un DVD simple couche ou les 8,5 o d’un modèle
double couche.Alors que les deux technologies s’affinaient, des discussions ont été entreprises afin d’essayer de réaliser un troisième standard, reprenant les meilleures innovations du Blu-Ray Disc et du HD DVD. Celui-ci aurait été le seul à être
mis sur le marché afin de ne pas réitérer les erreurs du passé, qui ont consisté à proposer deux formats concurrents aux utilisateurs (les fameux DVD-R/Rw et DVD+R/Rw).Malheureusement, on vient d’apprendre que, malgré la bonne volonté affichée, les discussions entre les deux géants de l’informatique et de l’électronique grand public que sont Toshiba (à l’origine du format HD DVD) et Sony (plus gros
supporter du format Blu-Ray Disc) viennent de déboucher sur une impasse. Aucun des deux grands constructeurs n’a voulu faire de concession, persuadés que les formats qu’ils supportent sont les mieux adaptés aux futurs besoins des utilisateurs.Par conséquent, on va voir arriver sur le marché, dès la fin de cette année ou en début d’année 2006, des films sur des supports de type HD DVD et Blu-Ray Disc, de nouveaux graveurs pour ordinateurs, ainsi que des platines de salon aux
deux nouveaux standards. Les utilisateurs vont une nouvelle fois devoir investir dans un matériel compatible avec l’un des formats, sans savoir si ce dernier sera bien celui qui s’avèrera le plus intéressant, au niveau du coût des supports
inscriptibles et réinscriptibles, au niveau du prix des films et des lecteurs, au niveau de l’offre en matière de films à moyen terme, etc.La seule leçon que les constructeurs ont retenu du dilemme causé aux utilisateurs par les deux formats de DVD, c’est qu’il va falloir très rapidement proposer aux utilisateurs des appareils compatibles avec les deux nouveaux standards
afin de ne pas prendre le risque que les achats de nouveaux matériels soient retardés…
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