Le parcours informatique de BlackOrange est symptomatique de celui des commerçants en ligne qui rencontrent le succès.Le site de vente de logiciels a d’abord été hébergé sur une plate-forme mutualisée.Ce choix technique s’impose aux start up qui n’ont pas les moyens d’installer leurs applications sur leurs propres serveurs.Toutefois, les limites de cette formule sont vite devenues rédhibitoires.La réactivité du prestataire Integra ne cadrait pas avec les nouveaux besoins de BlackOrange.“Les serveurs ne montaient pas aussi rapidement en puissance que ce que nous attendions, se rappelle Véronique Torner, fondatrice et directrice technique de BlackOrange.De plus, il était difficile d’ajouter des modules spécifiques, comme notre programme d’affiliation.” La jeune pousse a donc choisi de s’équiper en machines et de confier leur exploitation et leur hébergement à des spécialistes.Elle y a ajouté une contrainte de taille : disposer d’un véritable service vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept.“La mise à jour de notre site se fait aux heures de faible audience, le dimanche à deux heures du matin”, justifie Véronique Torner.Peu de fournisseurs ont osé s’engager sur un tel niveau de disponibilité.Finalement, MasterLine a été choisi pour assurer l’exploitation de l’application, et Cable &38; Wireless pour héberger les sept serveurs et les relier à internet via une bande passante à 2 Mbit/s.Et pour s’assurer que la qualité de service est bien au rendez-vous, BlackOrange fait tester les performances de son site par Keynote.La start up est aujourd’hui satisfaite, mais il lui en coûte tout de même 120 000 francs par mois.
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