Les accès à internet avec des hauts débits tels ceux délivrés par le câble ou l’ADSL mettent en danger les ordinateurs qui y sont connectés. La menace est bien réelle. Les fichiers de logs des pare-feu montrent qu’il se produit chaque jour des dizaines de tentatives d’intrusion. Et même si la majorité d’entre elles se limite à un simple “scan” des ports TCP, il est préférable d’être prudent. D’où l’intérêt d’utiliser un pare-feu comme BlackIce PC Protection. Ce logiciel est actuellement disponible en téléchargement sur le site de l’éditeur ISS. Il devrait toutefois être présent dans les magasins et en version française dès la rentrée. Dès que l’installation a été effectuée, l’ordinateur est protégé contre les attaques. Une configuration plus fine peut ensuite être effectuée en fonction des besoins.
De la paranoïa au laxisme complet
La première étape consiste à sélectionner le niveau de protection. Il en existe quatre, du plus élevé (paranoid) au plus bas (trusting). Il est bien sûr possible d’être plus précis, et d’autoriser ou d’interdire les accès en fonction d’une adresse ou d’une plage d’adresses IP. Cette opération nécessite un minimum de compétences, et les néophytes pourront conserver sans problème les paramètres par défaut. On peut aussi autoriser ou non le partage des ressources et l’affichage du nom de l’ordinateur dans la partie “voisinage réseau” des autres postes du réseau. Lors de l’installation, BlackIce PC Protection 3.5 scrute l’ensemble des programmes présents sur l’ordinateur. Par la suite, les applications inconnues (c’est-à-dire celles qui ont été installées après BlackIce) ou celles qui ont été modifiées après l’installation peuvent être bloquées. Cela permet d’éviter les infections par des programmes de type cheval de Troie. L’utilisateur, enfin, peut choisir le type d’information qu’il souhaite visualiser et, par exemple, limiter l’affichage aux événements les plus graves. Si l’utilisation du logiciel est simple, elle ne l’est pas autant qu’un produit comme ZoneAlarm.
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