L’ombre de Nortel commence à planer sur BlackBerry. Cherchant désespérément un repreneur, le fabricant des terminaux mobiles Z10 se prépare petit à petit au scénario de son compatriote : le démantèlement, puis la vente par appartements. Selon Bloomberg, qui cite une source « proche du dossier », le constructeur n’est plus opposé à une telle éventualité dans la mesure où le fonds d’investissement Fairfax semble avoir du mal à réunir les 4,7 milliards de dollars nécessaires.
Or, BlackBerry n’a reçu, jusqu’à présent, aucune offre alternative portant sur l’ensemble de son activité. Parmi les prétendants qui rôdent autour de lui figurent SAP, Cisco, Google, Samsung ou Intel. Mais chacun n’est intéressé que par une partie de l’entreprise. SAP, par exemple, serait enclin à reprendre la partie gestion de flottes d’entreprise. Cette activité est évaluée entre 550 millions et 1,1 milliard de dollars, selon Bloomberg.
D’autres, comme Intel, lorgnent plutôt sur les brevets relatifs aux technologies mobiles, qui auraient une valeur comprise entre 1,6 et 3 milliards de dollars. Par ailleurs, BlackBerry est assis sur un petit trésor de guerre de 2,6 milliards dollars, qui aiguisent également certains appétits.
Personne, en revanche, ne semble intéressé par les terminaux. Dans une perspective de vente à la découpe, cette activité ne vaudrait donc plus un clou et serait tout bonnement fermée. Un vrai gâchis.
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Source :
L’article de Bloomberg
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