Tout en préservant sa fonction première de push mail, le
BlackBerry 8700f évolue inéluctablement vers le concept de smartphone. Une mue partiellement achevée. Certes, ce terminal 2,5G (GPRS et Edge) Bluetooth (mais
non Wi-Fi) dédié à Orange remplit ses fonctions pour les appels et le traitement des mails (jusqu’à dix comptes), mais l’utilisation du Web via ‘ Orange World ‘ n’est pas vraiment aboutie. La navigation
n’est pas toujours aisée sur l’écran QVGA (320 x 240 p/p) et le réseau Edge n’offre pas encore assez de rapidité dans le transfert des données images. L’obtention de la liaison HTTP, le téléchargement et la navigation au sein des
pages sont consommateurs de temps, inconvénient qu’une liaison UMTS aurait pu atténuer.Au-delà de ce constat, le BlackBerry est séduisant. L’interface utilisateur, aux couleurs d’Orange, est réussie. On passe facilement d’une icône à une autre à l’aide de la molette, et le clavier fait apparaître clairement le pavé
numérique en blanc afin de faciliter la composition des numéros. Une douzaine d’icônes sur l’interface permettent d’accéder à la messagerie, au téléphone, au Web, au calendrier, aux paramètres et aux applications. Ces dernières se limitent aux
tâches, à la messagerie instantanée, au bloc-notes et à la calculatrice.
Mémoire limitée
L’enrichissement de la logithèque sera vite limité par les 64 Mo de mémoire flash, capacité que l’on ne pourra pas étendre faute de connecteur d’extension. Autant dire que l’entreprise risque de privilégier l’hébergement
d’applications métier sur ses serveurs avec un accès en mode FAH. Ce qui est d’ailleurs la vocation de ce terminal.L’autonomie constatée (4 heures au maximum en communication), classique, incitera les utilisateurs intensifs à garder leur chargeur à portée de main ou à disposer d’une seconde batterie. In fine, son prix
(199 euros HT, sous réserve de la souscription d’un abonnement de deux ans chez Orange) se justifie, compte tenu des services potentiellement rendus aux utilisateurs itinérants.
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