70.000 applications seront présentes sur le magasin BlackBerry World dès le lancement des premiers smartphones fonctionnant sous le nouveau système d’exploitation BlackBerry 10. Un chiffre plutôt important mais qui reste largement inférieur à l’offre de l’AppStore et de Google Play, les deux boutiques rivales d’Apple et de Google qui comptent chacune plus de dix fois plus.
Face à la quantité, Research in Motion oppose la qualité. Le groupe canadien assure que quasiment l’essentiel des applications les plus populaires seront disponibles sur sa plate-forme. Suffisant, selon RIM, pour répondre à 90% des besoins de ses utilisateurs. Le groupe compte aussi sur son navigateur Internet, qui prend en charge le HTML 5, pour palier l’absence de certains services.
Des partenariats avec Disney, Sony, Universal et Warner
Pour attirer les développeurs, RIM a garanti à certains d’entre eux 10.000 dollars de recettes la première année, s’engageant à payer la différence le cas échéant. La société met également en avant un retour sur investissement supérieur : « les développeurs génèrent 4% de revenus supplémentaires sur BlackBerry que sur iOS et 40% de plus que sur Android », indique-t-elle.
« Les développeurs sont de plus en plus enthousiastes », indique Martyn Mallick, vice-président en charge du développement commercial. Début janvier, un “Port-A-Thon” a débouché sur le portage de 15.000 applications déjà existantes sur BlackBerry 10.
RIM reste en revanche beaucoup plus discret sur les contenus numériques. Des partenariats avec Disney, Sony, Universal et Warner ont été annoncées. Mais le nombre de films, séries, chansons disponibles restent encore inconnu.
Lire notre dossier BlackBerry 10.
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