Pour un capital-risqueur, financer le passage sur internet d’une activité commerciale classique offre l’atout de la rapidité. Et ce d’autant plus lorsque le financier en question est en phase de démarrage. C’est le cas du capital-risqueur britannique Bizzbuild, créé en avril de l’année dernière, et dont la filiale française Bizzbuild Partners s’est implantée en août. “Nous partons de quelque chose d’existant pour aller plus vite, confirme Hervé Yahi, directeur de la filiale française. Je ne vois pas l’intérêt d’investir 5 millions de francs dans une opération d’amorçage. “Bizzbuild joue donc la sécurité. Un exemple : Value Direct. Ce site de commerce électronique de matériel hi-fi et électroménager distribue plus d’une trentaine de marques existantes. Celles-ci n’ont donc pas besoin de monter leurs propres sites de vente en ligne. Par un jeu de partenariats avec les fabricants, Value Direct évite des dépenses démesurées en publicité. Sur ces bonnes bases, la première participation de Bizzbuild était de 54 %. Elle se monte maintenant à 100 %. “Nous nous intéressons aux marchés de niche et à des sociétés ayant de bons fondamentaux, mais pas forcément une exécution géniale. C’est un raisonnement industriel, précise Hervé Yahi. S’il s’agit du huitième moteur de comparaison de prix, je ne prends pas. ” Motif : trop aléatoire.
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