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Bioshock 2

Le jeu événement de l’année 2007 revient avec une suite un peu “ plan-plan ” mais qui reste de très haut niveau.

Rapture rouvre ses portes. La cité clandestine sous-marine tombée dans la guerre civile génétique est toujours peuplée de ses habitants dégénérés, les chrosômes.Dix ans ont passé et rien n’a changé, sinon le maître des lieux, Andrew Ryan, remplacé par la non moins redoutable Sophia Lamb. Les chrosômes s’entretuent toujours autant et les “ petites sœurs ”, plus que jamais escortées par leurs “ protecteurs ” équipés de scaphandres, continuent de piller les cadavres gorgés d’adam, ce véritable or noir de Rapture qui permet de se constituer des pouvoirs génétiques, les plasmides. Avec eux, il devient possible d’enflammer, d’électrocuter, de geler sur place ses ennemis et d’utiliser la télékinésie, entre autres.

Au final, peu d’améliorations

Dans ce nouvel épisode, le joueur incarne l’un de ces fameux protecteurs à la recherche d’une petite sœur en particulier. On reste quand même dans la lignée de l’épisode précédent qui fonctionnait à merveille. Il s’agit d’évoluer dans la ville en proie à la destruction au rythme des enregistrements audio dénichés, affronter les chrosômes avec plasmides et armes conventionnelles, tout en récoltant en parallèle le précieux adam. Quelques améliorations sont au programme : de nouveaux plasmides (“ Scout ” qui permet de sortir de son enveloppe corporelle), de nouvelles armes (la foreuse ou encore les fléchettes pour pirater à distance), de nouveaux ennemis (les grandes sœurs), la possibilité d’utiliser simultanément armes et plasmides…Ce qui ne change pas d’un iota en revanche, c’est l’univers qui a fait le succès de Bioshock, lequel est responsable de son immersion sans précédent : Rapture. La mégalopole figée dans les années 50 devenue centre de chaos au fond de l’océan s’expose plus que jamais dans ses moindres détails : parc d’attractions, musée, métro, etc. Un décor superbe qui pourtant, et c’est paradoxal, reste le principal handicap de Bioshock 2. Pour une raison simple : l’effet de surprise exceptionnel qu’il avait suscité en 2007 n’est plus là en 2010. Mais Bioshock 2 reste quand même la suite de très haut niveau que l’on pouvait attendre et qui rentrera sans doute dans le classement des meilleurs jeux de l’année. Rapture survivra-t-elle pour autant à Bioshock 3, le prochain épisode déjà annoncé ? Rien n’est moins sûrL’avis de la rédaction
on aime

L’ambiance et l’immersion encore une fois au top, les décors, la prise en main.
On n’aime pas
L’absence d’effets de surprise.
Mention très bien
A partir de 18 ans

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Hervé Cabibbo