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Biométrie : la reconnaissance au clavier autorisée par la Cnil

Une société vient d’être autorisée à utiliser un nouveau dispositif de biométrie comportementale. Il s’appuie sur les intervalles de frappe lors de la saisie d’un mot de passe et d’un identifiant.

Dans le domaine de la biométrie, il n’y a pas que les empreintes digitales ou la configuration de l’iris qui peuvent servir à identifier avec certitude un individu. Sa manière de frapper les touches d’un clavier est aussi un critère. La Cnil (1) vient d’autoriser une société à utiliser cette technologie d’identification, pour le moment dans le cadre de démonstrations effectuées auprès de clients potentiels.

Le dispositif vient en complément du processus de sécurisation obtenue par la saisie d’un mot de passe et d’un identifiant. Il examine la durée des intervalles entre deux frappes de touche, lors de la saisie de ces données confidentielles. Il permet donc de renforcer l’authentification d’une personne. Aucun lecteur n’est nécessaire, il suffit d’installer sur le serveur un logiciel de reconnaissance biométrique.    

Pour délivrer cette autorisation, la Cnil s’est assurée que ce dispositif de biométrie comportementale ne serait appliqué qu’à des personnes volontaires et qu’aucune donnée personnelle ne serait conservée à l’issue de la démonstration. Elle s’est aussi assurée qu’aucun mouchard permettant d’enregistrer, puis de simuler les caractéristiques de la frappe clavier d’une personne ne serait utilisé.

(1) Commission nationale de l’informatique et des libertés


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La rédaction