Depuis octobre dernier, Bruxelles examinait les positions sur le marché du moteur de recherche Bing, géré par Microsoft, et du service de communication iMessage, opéré par Apple. L’enjeu : déterminer si ces deux services étaient essentiels. Le cas échéant, ils doivent se soumettre aux règles contraignantes de la législation sur les marchés numériques (DMA).
Le couperet est tombé aujourd’hui et c’est une bonne nouvelle pour Microsoft et pour Apple : Bing et iMessage n’ont pas été jugés suffisamment importants dans l’Union européenne pour les ranger dans la catégorie des services essentiels. Les deux entreprises avaient bataillé pour éviter l’épée de Damoclès européenne. Du côté d’Apple, on avançait que la messagerie n’était pas assez populaire ; chez Microsoft, on soutenait que le moteur de recherche ne pesait que 3 % du marché.
L’interopérabilité ne passera donc pas par iMessage, qui n’aura pas à autoriser les discussions avec d’autres messageries. Dans ce domaine, Meta — avec WhatsApp et Messenger — doit faire des pieds et des mains pour ouvrir ses plateformes.
Pari gagné donc pour les deux mastodontes américains, qui sont tout de même considérés comme des contrôleurs d’accès à l’image d’Amazon, d’Alphabet (Google), de ByteDance (TikTok) et de Meta. Microsoft doit ouvrir Windows et LinkedIn, quant à Apple ce sont iOS, Safari et l’App Store qui s’ouvriront à la concurrence et ce, dès le 7 mars. La firme à la pomme a présenté son plan de conformité.
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Source : Bloomberg