Les applications de cybersurveillance qui émergent aux États-Unis et pointent le bout de leur nez dans l’Hexagone peuvent faire craindre le pire à l’utilisateur. À en croire même certains discours, l’insécurité, la malveillance ou encore l’espionnage ont pris une telle envergure que des mesures radicales s’imposent.Dernière initiative en date, une SSII française propose d’offrir, grâce à une application de cybersurveillance, la vision complète des activités d’un poste de travail informatique. À l’aide de cinq sondes, les frappes sur le clavier, les URL visitées, les démarrages et arrêts du PC, les documents ouverts et les applications exécutées fourniront l’intégralité des informations permettant de savoir si l’utilisateur répond aux critères de sécurité de l’entreprise ! Là où l’on prend peur, c’est que ledit logiciel se veut invisible et indétectable et qu’il envoie toutes les données capturées et cryptées à un centre d’hébergement sécurisé et ce, à la moindre connexion Internet et à l’insu de l’utilisateur. Outre le fait que ce type de logiciel porte gravement atteinte à la liberté individuelle, c’est la manière d’appréhender les problèmes de sécurité qui fait froid dans le dos. Dès que l’utilisateur effleure son clavier, la guillotine lui caresse la nuque. On peut aisément imaginer l’évolution des relations de travail et les excès en tout genre qui peuvent sensuivre… ça rappellerait presque certaines sinistres époques !
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