Rien de plus gourmand en puissance de calcul que les prévisions météorologiques. La quantité de variables à analyser pour savoir si le temps sera beau ou pluvieux est gigantesque. Nombre d’activités économiques, et pas seulement celles liées au tourisme, sont dépendantes des prévisions météorologiques. Dans ce contexte, le gouvernement américain a passé commande auprès d’IBM d’un ordinateur 50 fois plus puissant que l’actuel. Pour 224 millions de dollars (240 millions d’euros), les centres nationaux de prévisions environnementales, ainsi que le département du Service national météorologique, disposeront en septembre d’une “bécane” de 7 téraflops, soit une capacité de 7 000 milliards d’opérations par seconde. L’idée est de faire des prévisions géographiques plus fines (par quartier par exemple) et sur un plus long terme. Un rien vantard, IBM a dit qu’une telle capacité correspond à ce que pourrait faire une calculette basique en 80 millions dannées.
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