Trait d’union entre les enfants du monde entier, KiPulKai les plonge dans un univers au graphisme époustouflant. Dans un langage créé pour eux, ils apprennent le respect, la diplomatie, la tolérance… A ne pas manquer !
Après le succès des logiciels éducatifs Adi et Adibou , leur créateur Roland Oskian revient avec un nouveau projet bourré d’innovations : KiPulKai . Ce titre adapte aux enfants de 7 à 13 ans le concept du jeu massivement multijoueur sur Internet, où des milliers de participants se rencontrent par réseau interposé. Avec un graphisme d’une qualité jamais atteinte sur le réseau, des aventures captivantes, un véritable enjeu pédagogique, et même un langage universel créé pour l’occasion !Quand l’interactivité maximale sera mise en place, d’ici à la fin de l’année, des centaines d’enfants de nationalités différentes pourront se comprendre, partager leurs connaissances et leurs expériences. KiPulKai , édité par la société Gibcom fondée pour l’occasion, se compose de plusieurs aventures, baptisées ” mondes de missions “. Chacun de ces épisodes coûte 45 euros (295 F) et permet de jouer pendant un an.Des quêtes ludiques qui confrontent l’enfant à des situations rappelant les problèmes de notre planète. En utilisant les connaissances acquises à cette occasion, il peut contribuer au développement du ” village ” où il habite, au sein de la communauté virtuelle. Par le biais du jeu, de l’échange et du partage, il s’imprègne des valeurs de tolérance et de respect des autres. Un projet ambitieux et sympathique, auquel on souhaite le même succès qu’Adibou !
Le premier jeu en réseau pour les 7-13 ans débarque sur Internet : Un vrai projet pédagogique Stimuler l’intelligence
L’enfant est confronté à des énigmes qu’il peut résoudre de nombreuses manières. Il doit faire preuve de sens pratique, observer l’environnement à la recherche d’indices, interroger la population locale pour trouver la meilleure solution…
Développer l’imaginaire
Les ” mondes de missions ” entraînent l’enfant dans des aventures pleines de mystère et de rebondissements. L’exploration de mondes inconnus et les nombreux personnages rencontrés au fil du jeu stimulent son imagination.
Promouvoir les valeurs d’échange et de respect
Le jeune joueur a la possibilité d’inviter des amis dans son univers. L’échange avec les autres est indispensable pour progresser dans le jeu. Les scénarios évoquent l’écologie, le respect des minorités, l’amitié entre les peuples.
Le premier jeu en réseau pour les 7-13 ans débarque sur Internet : Les trois premiers épisodes Le secret des KiBoa
Les PiPulGoe ont disparu. Or, l’engrais produit par ces animaux assurait la prospérité des récoltes ! La famine menace. Une peuplade rivale cherche à profiter de la détresse des villageois. Une réflexion sur l’argent et le pouvoir…
La légende des 3 masques
Deux peuples qui n’ont ni le même régime, ni la même économie s’affrontent. Personne ne sait pourquoi. L’enfant parviendra-t-il à désamorcer le conflit ?
Les disparus de la nuit
Un peuple isolé entre en contact avec une civilisation d’un niveau de vie bien supérieur. On y verra une métaphore sur les relations entre le Nord et le Sud.
Le premier jeu en réseau pour les 7-13 ans débarque sur Internet : Adi et Adibou : déjà un succès mondial KiPulKai , c’est une affaire de famille et une histoire d’équipe. Son créateur, Roland Oskian (notre photo), était déjà à l’origine des logiciels d’accompagnement scolaire Adi et Adibou , en compagnie de Jean-Michel Mauger et de sa femme, Manuelle. C’était en 1989. Succès immédiat.
Devenu PDG de l’éditeur Cocktel Vision, il se retrouve leader européen du logiciel éducatif. En juin 1996, il démissionne pour réfléchir à un nouveau concept de jeu, le futur KiPulKai . L’incubation durera deux ans. En 1998, il s’associe à nouveau à Jean-Michel Mauger, dont la femme les rejoindra deux ans plus tard comme chef de projet. Un nouveau partenaire est de l’aventure : Bernard Claudinon, ex-directeur de la division avionique de Matra. Centralien comme Roland Oskian, il apporte sa connaissance de l’intelligence artificielle et des réseaux. L’équipe compte déjà une trentaine de collaborateurs…
Le premier jeu en réseau pour les 7-13 ans débarque sur Internet : Un graphisme époustouflant KiPulKai est sans aucun doute l’un des plus beaux jeux au monde. Réalisé en 3D et animé en temps réel, son graphisme surpasse tout ce que nous avons vu à ce jour dans un jeu destiné à Internet. Les villages et les forêts sont modélisés avec une finesse impressionnante. On peut aller jusqu’à compter les feuilles d’un arbre. Et tout est animé en temps réel ! Les visages des personnages possèdent une dizaine d’expressions différentes et passent de l’une à l’autre avec un naturel déconcertant.
D’ailleurs, si le joueur invite un ami, il pourra choisir une attitude pour traduire son humeur de l’instant, ou pour transmettre une émotion au lieu de l’écrire. Certains personnages du jeu sont constitués de près de 35 000 polygones ! A titre de comparaison, les héros du dernier jeu multijoueur en date, Dark Age of Camelot , testé dans ce numéro, n’en utilisent que 2 000 en moyenne.
Le premier jeu en réseau pour les 7-13 ans débarque sur Internet : Un langage créé de toutes pièces Les concepteurs de KiPulKai ont eu une idée folle : inventer un langage universel ! Quitte à faire dialoguer les enfants du monde entier, autant faciliter leurs échanges. Est-ce que cela peut vraiment fonctionner ? Cette langue est très facilement assimilable, assurent ses créateurs. Elle utilise 25 phonèmes, composés d’une ou deux syllabes. Les règles sont simples : le nom d’un village commence toujours par Tu, un verbe d’action par Giu, un nom d’animal par Pi, les noms propres ont la même syllabe de début et de fin…
Chaque touche du clavier correspond à un phonème. D’ici à la fin de l’année, l’enfant pourra s’exprimer en langage KiPulKai en tapant sur son clavier. Son copain jouant à l’autre bout du monde entendra alors la phrase parlée dans les enceintes de son micro… Et les développeurs ne comptent pas s’arrêter là. Pourquoi les personnages du jeu ont-ils des doigts munis de phalanges ? Pour que le KiPulKai puisse être traduit en langage des signes !
Le premier jeu en réseau pour les 7-13 ans débarque sur Internet : Et pour tout ça, pas besoin de haut débit ! Jusqu’à présent, pour jouer à plusieurs sur Internet, une connexion câble ou ADSL était pratiquement obligatoire. En ce qui concerne KiPulKai , un modem ordinaire suffit ! On se déplace sans saccades dans les paysages de la communauté virtuelle, car la totalité du graphisme et des sons est stockée sur le disque dur. Les flux de données sont réduits au minimum. Mais on conseille tout de même un PC Celeron 900, équipé d’une carte graphique GeForce 2.
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