Leur fonctionnement reprend les règles classiques de la collection de points de fidélité. Pour chaque achat effectué, l’internaute reçoit des points qu’il pourra ensuite échanger contre des cadeaux. Mais les sites de Fidelinet et de Maximiles présentent une différence majeure : le premier met en contact les internautes avec les marchands, alors que le second gère lui-même leurs achats.Le programme de fidélisation Oh ! points sera lancé le 15 mars prochain par la société Datatrader, également éditrice du site Oh ! my deal. Ce dernier détecte les intentions d’achat des cyberconsommateurs et négocie ensuite auprès de partenaires commerciaux.
Oh ! points bénéficiera d’une opération marketing de quinze jours. Baptisée ” Le bingo du Web “, cette campagne comprend un plan média de 6 millions de francs et un million de francs de cadeaux. Datatrader devrait clore son premier tour de table vers le 15 mars et espère lever 30 millions de francs.Attirer de nouveaux prospectsQuant à Maximiles soutenue par Sofinnova et Innovacom, elle vient de lever 15 millions de francs. Avec un capital de départ de 4 millions de francs, Fidelinet fait figure de Petit Poucet par rapport à ses concurrentes. Mais elle a su convaincre onze enseignes parmi les plus importantes du Web français, dont Aquarelle, Boxman, Marcopoly ou encore Wstore. La société est détenue à 55 % par LogMetrix, éditeur de progiciels marketing, dont le PDG est le frère de l’un des fondateurs de Fidelinet, et à 20 % par Politel, la holding de Henri de Maublanc, PDG d’Aquarelle.com, ainsi que par BDDP & Teqila Interactive.
L’intérêt premier pour les marchands est d’attirer de nouveaux prospects. Par Fidelinet, un client de Boxman, par exemple, pourra être tenté de visiter le site de Marcopoly. C’est aussi une façon de fidéliser les internautes. Pour éviter tout problème, Fidelinet a pris soin de recruter des marchands non directement concurrents. La start-up se rémunère en prenant un pourcentage du chiffre d’affaires généré par les ” fidelinautes “, les internautes inscrits au programme. Ce pourcentage varie selon le marchand, ce qui se traduit pour le fidelinaute par un nombre de points différent pour 100 francs d’achat sur Aquarelle et sur Gourmet-tradition par exemple.Aux Etats-Unis, l’équivalent de ces sociétés, MyPoints.com a annoncé le 23 février que plus de 7 millions d’internautes utilisaient son système de fidélisation sous forme de points. En 1999, elle a enregistré un chiffre d’affaires de 24,1 millions de dollars, mais des pertes de 37,5 millions de dollars. Mypoints.com devrait bientôt s’installer en France, puisqu’elle vient de sassocier avec Experian pour créer Mypoints Europe.
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