Dans l’expression “commerce électronique”, il y a avant tout le mot commerce. Internet n’est qu’un nouveau média qu’il faut plier aux canaux de distribution, de livraison, de communication traditionnels. Penser à un catalogue en ligne sans envisager la connexion au système d’information existant, c’est se couper d’applications qui ont augmenté la productivité de l’entreprise. Or, ce n’est pas parce qu’on est sur Internet qu’il faut négliger la gestion des stocks, la qualité du service accordée aux clients, ou encore la livraison des produits.Avant de choisir ses outils de catalogue en ligne, il est donc impératif de faire un bilan de son existant, et d’opter pour un ou des produits dont les technologies interopèrent avec les applications présentes dans l’entreprise.Même si cette interconnexion ne se concrétise qu’ultérieurement pour des raisons de coûts ou de time-to-market. Idem pour les applications nées avec le commerce en ligne, qu’il s’agisse de systèmes de paiement, de gestion de la logistique ou bien encore de réponses aux courriers électroniques des clients.Ces évolutions nécessaires du système d’information devront être prévues et prises en compte dans une réflexion globale de l’architecture informatique, même si elles ne figurent pas au cahier des charges.
Miser sur les standards d’Internet et sur les technologies objet
Faute de prévoir l’avenir, on peut limiter les dégâts en optant pour des solutions ouvertes. De l’ère, aujourd’hui révolue, des architectures client-serveur, il faut retenir une chose : lier un processus serveur à une application cliente c’est s’enfermer dans des développements coûteux et difficiles à faire évoluer.En séparant les traitements (effectués par le serveur d’application) des données (stockées dans des bases) et de la présentation des informations (via un navigateur), internet a ouvert la voie à des architectures trois-tiers plus modulaires, souples et évolutives.Cette séparation doit impérativement être conservée : elle garantit que, quoi qu’il arrive, l’entreprise pourra faire évoluer son application sans remettre en cause son existant, le tout à moindres frais et rapidement.Et, quand les applications gagnent en complexité avec la mise en ?”uvre de services transactionnels en ligne, cette séparation ne peut être garantie que par la présence d’outils d’EAI (Enterprise Application Integration) qui jouent le rôle d’intermédiaires entre la partie cliente et les applications impliquées dans un processus. Outils qui doivent sinterfacer avec les solutions retenues pour concevoir son catalogue en ligne.
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