A titre d’exemple, la plate-forme Bibit supporte ainsi les paiements par carte Bleue, cartes bancaires Visa et American Express, cartes de crédit aux protocoles SSL ou SET, cartes nationales de débit, porte-monnaie électronique, virements interbancaires, autorisation de prélèvement, paiements à livraison, paiements par GSM, etc. Elle accepte également n’importe quelle devise.
De toutes les plates-formes de paiement sur Internet mises en place dans le monde, c’est la plus ?”cuménique, et par voie de conséquence la plus internationalisée. Rien d’étonnant alors si son concepteur et exploitant, la société Bibit Internet Payments, fondée en 1997, passe aujourd’hui pour l’une des jeunes pousses les plus prometteuses de la net-économie. Elle compte déjà plus de neuf cents clients, parmi lesquels ChateauOnline, Fleurop Suisse, Daimler/Chrysler, The Financial Times, Canon, Interflora… Elle opère, dès à présent, au Benelux, en Allemagne, en France, en Scandinavie, ainsi qu’aux Etats-Unis.
Outre sa très large ouverture, la plate-forme permet au marchand de contrôler à tout moment l’état de son compte, de vérifier si les paiements ont été effectués. Elle le renseigne en détail sur toutes les transactions effectuées et d’accéder en permanence aux commandes passées. Last but not least, la plate-forme fournit également des services de réconciliation.
En janvier dernier, la société s’est implantée à San Francisco pour offrir aux marchands nord-américains l’accès au marché européen, qui leur était fermé jusqu’ici en raison de la trop grande diversité des devises et des méthodes de paiement sur le Vieux Continent. Elle a également conclu des partenariats avec les principaux fournisseurs outre-Atlantique de technologies de paiement sur Internet comme eCash et Internet Secure, afin d’élargir encore le panel des méthodes de paiement supportées.
En France, Bibit est présent depuis l’été dernier. Son ambition est d’y prendre d’ici à 2002 15 à 20 % de parts de marché, notamment auprès des sociétés exportatrices, face à des systèmes de paiement concurrents qui ne supportent pour ainsi dire que les cartes Bleue et les cartes Visa et American Express.
Aux Pays-Bas mêmes, sa position s’est singulièrement renforcée, lorsqu’en mars dernier KPN Telecom a décidé de transférer les clients de son service de paiement Internet NetTransact sur la plate-forme Bibit. En conséquence, celle-ci traite aujourd’hui près de 90 % des paiements réalisés sur Internet à partir de la Hollande. La plate-forme Bibit a été créée par d’anciens responsables informatiques de la banque néerlandaise Rabobank. Elle repose sur les technologies Microsoft (Site Server Commerce Edition), IBM (Net.Commerce), Oracle (iStore of dotCom suite), Intershop (Intershop 4), Mercantec (SoftCart) et Allaire (ColdFusion).
Pour profiter de ses services, le marchand doit souscrire un abonnement mensuel de 99 ou 149 e, en fonction des options choisies, puis verser 0,90 e pour chacune des cent premières transactions ; 0,55 e de la cent unième à la millième transaction, et 0,35 e au-delà. Il devra également prévoir une commission pour chaque transaction en faveur de l’institution financière traitant la transaction, et dont le montant dépendra du moyen de paiement.
Pour financer sa croissance internationale, Bibit Internet Payments vient de boucler un troisième tour de table d’un montant de 8 millions d’euros. Celui-ci réunit ses investisseurs historiques (Paribas Deelnemingen, Continuum Group Ltd et Twining) pour 4 millions d’euros, les 4 millions restants ayant été apportés par un nouvel entrant, Residentie Investments (www.bibit.com) (www.bibit.fr).
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